Alès : sous bracelet électronique, il poignarde son ex-compagne à la gorge au quartier de Rochebelle

Les policiers d'Alès ont interpellé le suspect.

L’ex-conjoint est actuellement en garde à vue. Une information judiciaire va être ouverte par le parquet d’Alès.

Ce lundi, en début d’après-midi, un homme, bien connu des services de police et de la justice, porteur d’un bracelet électronique, aurait porté des coups de couteau, au niveau du cou, à son ex-compagne.

Les faits se sont produits dans les habitations à proximité de la Mine témoin, dans le quartier de Rochebelle. L’homme se serait rendu au domicile de la femme. Une dispute aurait éclaté et l’homme au comble de la fureur aurait alors sorti un couteau et aurait poignardé la victime.

Le suspect risque les assises

Après l’agression, cette dernière a alerté les secours, alors que l’homme prenait la fuite et disparaissait. La victime a été rapidement prise en charge par les sapeurs-pompiers et conduite à l’hôpital d’Alès.

Vers 15 heures, les médecins de l’établissement de santé ont, devant la nature des blessures, alerté les policiers du commissariat d’Alès. Ces derniers ont débuté les investigations. Les policiers de la brigade anticriminalité (Bac) ont tenté de retrouver le fuyard avant de monter un dispositif de surveillance à proximité de son domicile. Le suspect, avec l’obligation légale de rentrer chez lui avant une certaine heure pour ne pas que son bracelet se déclenche, s’est présenté à son logement à 19 h 45. Les policiers l’ont interpellé à ce moment-là.

Cyrille Abbé, substitut du procureur de la République, précise : « Les faits sont de nature criminelle; une qualification criminelle est retenue. Le suspect est toujours en garde à vue. Le dossier est à Alès, mais nous sommes dans l’attente du tribunal de Nîmes que nous avons saisi…  »

Une femme de 31 ans tuée par son conjoint à Noisy-le-Sec

Samedi 16 juillet 2022 à 18:08 – Par Éloïse Roger, France Bleu Paris

Noisy-le-Sec
Une femme âgée de 31 ans a été tuée par arme blanche par son conjoint à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).


Un féminicide a eu lieu à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis)Un féminicide a eu lieu à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) © Radio France – Matthieu Bonhoure


Une femme de 31 ans a été tuée par son conjoint par arme blanche à leur domicile, un pavillon à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis. L’homme âgé de 41 ans, a été interpellé, a précisé le parquet de Bobigny. Le suspect a été placé en garde à vue pour homicide volontaire par conjoint.

Le féminicide s’est déroulé dans la nuit de 15 à 16 juillet. Ce sont les voisins qui ont appelé les policiers. Ils sont intervenus vers 1h30 du matin. La femme était blessée mais encore en vie. Malgré l’intervention des secours, elle est décédée sur place. Son compagnon a été interpellé à quelques centaines de mètres du pavillon, il présentait une plaie à la cuisse.

Le parquet précise qu’aucune plainte ni procédure pour violences conjugales n’ont été trouvées concernant ce couple pour le moment.

Ukraine: protéger les femmes des violences et de l’exploitation sexuelles

  • Les eurodéputés condamnent fermement l’utilisation des violences sexuelles et sexistes comme arme de guerre
  • L’accès à la santé et aux droits fondamentaux en matière de sexualité et de procréation devrait être accordé dans tous les États membres d’accueil et de transit
  • 90% des réfugiés fuyant la guerre en Ukraine sont des femmes et des enfants

L’UE devrait protéger les femmes fuyant l’Ukraine contre les violences et la traite d’êtres d’humains. De plus, elles devraient avoir accès aux services de santé fondamentaux.

Dans une résolution adoptée lundi par la commission des droits des femmes et de l’égalité des genres par 29 voix pour, 2 contre et 3 abstentions, les députés condamnent fermement l’utilisation des violences sexuelles et sexistes comme arme de guerre. Ils font part de leurs profondes inquiétudes face au nombre grandissant de cas de traite d’êtres humains, de violences sexuelles, d’exploitation, de viols et de mauvais traitements enregistrés auprès des femmes et des enfants fuyant la guerre en Ukraine.

Les députés soulignent notamment que les besoins spécifiques des femmes et des filles devaient être couverts dans les centres d’accueil et que des mécanismes de plainte devraient être mis à disposition sans attendre, et ce, dans des langues et formats accessibles à tous. Les États membres et l’UE devraient rapidement identifier et engager des poursuites contre les réseaux de traite tirant profit de l’exploitation sexuelle des femmes réfugiées. La commission exhorte également les pays de l’UE à fournir des transports sécurisés et coordonnés entre les États membres.

Garantir l’accès à la santé et aux droits en matière de sexualité et de procréation

Les députés appellent l’UE et tous les pays d’accueil et de transit à garantir l’accès à la santé et aux droits en matière de sexualité et de procréation (SDSP), notamment la contraception d’urgence et les soins liés à l’avortement, notamment pour les victimes de viol, ainsi que les soins obstétricaux. Pour les femmes qui se trouvent toujours en Ukraine, la commission prie instamment l’UE de faire usage de tous les moyens et fonds à sa disposition pour couvrir leurs besoins en matière de SDSP, et invite l’Union à envoyer des kits sanitaires de dignité, y compris des kits de contraceptifs et de santé reproductive par le biais de colis ou de convois humanitaires vers l’Ukraine et les pays hôtes.

Dans le but de faciliter l’intégration des femmes réfugiées dans les pays hôtes, les députés soulignent qu’elles devraient se voir octroyer un accès au marché du travail le plus rapidement possible. De ce fait, ils appellent à la création de programmes spéciaux et de cours de langues, ainsi qu’à un accès à la garde d’enfants.

Citation

Le président de la commission Robert Biedroń (S&D, PL) a déclaré: « Malgré la résistance héroïque du peuple ukrainien, les actes de barbarie de la Russie se poursuivent. Comme souvent dans ce genre de situation, les femmes et les filles payent le plus lourd tribut. Ce sont elles qui protègent leur famille et qui cherchent un emploi dans des circonstances tout à fait nouvelles. Elles sont également les cibles principales de la traite d’êtres humains ainsi que des violences sexistes et sexuelles. C’est la raison pour laquelle nous prions sans attendre l’UE et les États membres de garantir que les femmes qui cherchent refuge en Europe reçoivent tout le soutien et l’assistance nécessaires, notamment l’accès aux services SDSP. »

Prochaines étapes

Une question orale sur le sujet a également été adoptée lundi par 30 voix pour, 0 contre et 4 abstentions. Lors de la session plénière de mai, l’ensemble du Parlement débattra de la situation des femmes réfugiées d’Ukraine et se prononcera sur la résolution.

Contexte

Selon le HCR, plus de cinq millions de réfugiés – 90% étant des femmes et des enfants – ont fui l’Ukraine depuis le début de l’agression russe le 24 février. À ce chiffre s’ajoutent 7,1 millions de personnes déplacées à l’intérieur même de l’Ukraine, notamment des femmes et des enfants nécessitant des soins médicaux.

Près de 2,4 milliards de femmes dans le monde ne possèdent pas les mêmes droits économiques que les hommes

Malgré la pandémie, 23 pays ont amélioré leurs lois pour favoriser l’inclusion économique des femmes en 2021WASHINGTON, 1er mars 2022 – Selon le rapport Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2022 de la Banque mondiale, environ 2,4 milliards de femmes en âge de travailler ne bénéficient pas de l’égalité des chances économiques et 178 économies maintiennent des obstacles juridiques qui empêchent leur pleine participation à la vie économique. Dans 86 économies, les femmes sont confrontées à une forme de restriction d’accès à l’emploi et 95 autres ne garantissent pas un salaire égal pour un travail de valeur égale.À l’échelle mondiale, les femmes ne disposent toujours que des trois quarts des droits juridiques accordés aux hommes. Le score moyen mondial s’établit ainsi à 76,5 sur 100, note maximale qui indique une parité juridique totale. Toutefois, le rapport relève que, malgré l’effet disproportionné de la pandémie de COVID-19 sur la vie et les moyens de subsistance des femmes, 23 pays ont réformé leurs lois en 2021 afin d’introduire des réformes indispensables à l’inclusion économique des femmes.

« Bien que des progrès aient été réalisés, l’écart entre les revenus attendus des hommes et des femmes au cours de leur vie s’élève à 172 000 milliards de dollars, soit près de deux fois le PIB annuel mondial, souligne Mari Pangestu, directrice générale de la Banque mondiale pour les politiques de développement et les partenariatsLes gouvernements doivent accélérer le rythme des réformes législatives pour que les femmes puissent réaliser tout leur potentiel et qu’elles bénéficient pleinement et équitablement des fruits d’un développement vert, résilient et inclusif. »

Le rapport Les Femmes, l’Entreprise et le Droit mesure les lois et règlementations de 190 pays dans huit domaines ayant un impact sur la participation économique des femmes : Mobilité, Travail, Rémunération, Mariage, Parentalité, Entrepreneuriat, Actifs et Retraite. Ces données fournissent des repères objectifs et mesurables quant aux progrès mondiaux en matière d’égalité des sexes, et elles montrent que seuls 12 pays, tous membres de l’OCDE, ont atteint la parité légale entre les sexes. Cette nouvelle édition rend compte des résultats d’une enquête inédite portant sur les lois régissant la garde des enfants dans 95 pays, un aspect essentiel dans lequel les femmes ont besoin de soutien pour pouvoir accéder à, et conserver, un emploi rémunéré. Une analyse pilote de l’application effective des lois relatives à l’émancipation économique des femmes est également détaillée ; elle met en lumière la différence entre les lois en vigueur et la réalité vécue par les femmes.

Ce sont les régions du Moyen-Orient et Afrique du Nord, d’une part, et d’Afrique subsaharienne, d’autre part, qui ont enregistré en 2021 les plus fortes améliorations de l’indice établi par le rapport, même si elles restent globalement à la traine par rapport aux autres régions du monde. Le Gabon se distingue par une réforme complète de son code civil et la promulgation d’une loi visant à éliminer la violence à l’égard des femmes, des évolutions qui ont fait passer son score de 57,5 en 2020 à 82,5 en 2021.

Dans l’ensemble, le plus grand nombre de réformes a concerné les indicateurs Parentalité, Rémunération et Travail. De nombreuses réformes ont porté sur la protection contre le harcèlement sexuel au travail, l’interdiction des discriminations fondées sur le sexe, l’augmentation des congés payés pour les nouveaux parents et la suppression des restrictions professionnelles ciblant les femmes. Les indicateurs Rémunération et Parentalité obtiennent les notes les plus faibles de l’indice, mais ils ont néanmoins progressé l’année dernière de 0,9 et 0,7 point respectivement, pour atteindre des scores moyens de 68,7 et 55,6. Les améliorations de l’indicateur Parentalité sont principalement liées au congé de paternité et au congé parental partagé, mais son faible score souligne la nécessité d’accélérer les réformes dans ce domaine.

« Les femmes ne peuvent pas atteindre une égalité au travail si elles ne sont pas sur un pied d’égalité à la maison, observe Carmen Reinhart, vice-présidente principale et économiste en chef du Groupe de la Banque mondialeCela signifie qu’il faut uniformiser les règles du jeu et faire en sorte que le fait d’avoir des enfants ne se traduise pas par l’exclusion des femmes d’une pleine participation à l’économie et par des freins à la réalisation de leurs espoirs et de leurs ambitions. »

À travers le monde, 118 économies garantissent 14 semaines de congé maternité rémunéré. Plus de la moitié des pays étudiés (114) prévoient un congé paternité rémunéré, mais sa durée médiane n’est que d’une semaine. L’année dernière, la RAS de Hong Kong (Chine), qui offrait auparavant 10 semaines de congé maternité, en a étendu la durée minimale recommandée à 14 semaines. L’Arménie, la Suisse et l’Ukraine ont introduit un congé de paternité rémunéré, tandis que la Colombie, la Géorgie, la Grèce et l’Espagne ont mis en place le congé parental rémunéré, qui offre aux deux parents une certaine durée de congé pour s’occuper d’un enfant après la naissance. Les lois favorisant le congé paternité rémunéré peuvent permettre de limiter la discrimination sur le lieu de travail et d’améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

L’édition 2022 du rapport présente les résultats d’études pilotes dans deux nouveaux domaines : l’environnement juridique des services de garde d’enfants et la mise en œuvre des lois. Un nombre croissant d’économies investissent dans l’accueil de la petite enfance pour favoriser le développement des enfants et, par ailleurs, prendre en compte le travail non rémunéré des femmes qui assument souvent une plus grande part des tâches familiales. L’exercice pilote a analysé les lois de 95 économies et révèle que la plupart de celles à revenu élevé de l’OCDE et d’Europe et Asie centrale réglementent les services publics de garde d’enfants, tandis qu’au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ainsi qu’en Asie du Sud, les lois imposent au secteur privé ou aux employeurs de fournir des services de garde aux parents qui travaillent.

Pour que les services de garde d’enfants soient plus abordables et plus largement utilisés, certains pays offrent un soutien financier aux parents ou aux prestataires. L’étude s’est également penchée sur des aspects qualitatifs de la réglementation, tels que le ratio enseignant-enfant, la taille maximale des groupes, les exigences en matière de formation des encadrants ainsi que celles relatives aux licences, aux inspections et aux rapports pour les prestataires de services de garde. Il est cependant nécessaire de recueillir davantage de données sur ce qui constitue des services de qualité et sur les aspects qui pourraient déterminer leur utilisation ou non par les parents.

Le nouveau rapport étudie également la mise en pratique des aspects mesurés par les indicateurs dans 25 économies. Une analyse des modalités de mise en œuvre des lois révèle un écart important entre la législation en vigueur et son application. Les lois ne suffisent pas à elles seules à améliorer l’égalité des sexes : les facteurs en jeu englobent non seulement leur respect et leur application, mais aussi les normes sociales, culturelles et religieuses. Ces écarts seront étudiés de manière plus approfondie dans les prochaines éditions des rapports Les Femmes, l’Entreprise et le Droit.

Les points marquants par région

Économies avancées : Les indicateurs des économies avancées continuent de progresser. La Grèce, l’Espagne et la Suisse ont promulgué des lois en 2021, toutes axées sur l’amélioration du congé rémunéré pour les nouveaux parents. Les seuls pays du monde à obtenir un score de 100 sont 12 économies avancées : Belgique, Canada, Danemark, Espagne, France, Grèce, Irlande, Islande, Lettonie, Luxembourg, Portugal et Suède.

Asie de l’Est et Pacifique : La région Asie de l’Est et Pacifique continue de réformer sa législation en faveur de l’égalité des sexes, mais le rythme est lent. Deux économies d’Asie de l’Est ont introduit des réformes l’année dernière : le Cambodge a mis en place un système de pension de retraite qui fixe un âge égal auquel les femmes et les hommes peuvent prendre leur retraite et percevoir une pension, tandis que le Viet Nam a éliminé toutes les restrictions à l’emploi des femmes.

Europe et Asie centrale : Avec un score moyen de 84,1, la région Europe et Asie centrale est la deuxième région la mieux notée. Quatre économies ont procédé à des réformes en 2021. L’Arménie et l’Ukraine ont introduit un congé de paternité rémunéré et la Géorgie un congé parental également rémunéré. L’Ukraine a par ailleurs harmonisé l’âge auquel les femmes et les hommes peuvent prendre leur retraite en bénéficiant d’une pension à taux plein. Enfin, Chypre autorise désormais les femmes à demander un passeport dans les mêmes conditions que les hommes. Des défis importants restent à relever pour les indicateurs Rémunération et Retraite, dont les scores moyens sont les plus bas de la région. Par exemple, près de la moitié des économies d’Europe et d’Asie centrale n’imposent pas une rémunération égale pour un travail de valeur égale, et les âges pour bénéficier d’une pension complète sont encore différents dans 17 pays.

Amérique latine et Caraïbes : Les femmes d’Amérique latine et des Caraïbes ont moins de trois quarts des droits reconnus aux hommes. L’année dernière, deux des 32 pays de la région ont adopté des réformes. L’Argentine a ainsi explicitement pris en compte les périodes d’absence dues à la garde des enfants dans le calcul des pensions de retraite. Pour sa part, la Colombie est devenue le premier pays d’Amérique latine à introduire un congé parental rémunéré, dans le but de réduire les discriminations à l’égard des femmes au travail. Seule la moitié des économies de la région garantit un congé paternité rémunéré.

Moyen-Orient et Afrique du Nord : En moyenne, les femmes du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ne bénéficient que de la moitié des droits juridiques dont disposent les hommes. Toutefois, c’est la région qui a le plus amélioré ses lois grâce à des réformes dans cinq économies. Bahreïn a imposé une rémunération égale pour un travail de valeur égale et a levé les restrictions sur le travail de nuit pour les femmes. Le pays a également abrogé les dispositions donnant aux autorités compétentes le pouvoir d’interdire ou de restreindre l’accès des femmes à certains emplois ou secteurs d’activité. L’Égypte a adopté une législation protégeant les femmes contre les violences domestiques et a facilité leur accès au crédit en interdisant la discrimination fondée sur le sexe dans les services financiers. Le Koweït a interdit la discrimination sexuelle à l’emploi et a adopté une législation sur le harcèlement sexuel au travail. Le Liban a promulgué une loi pénalisant le harcèlement sexuel sur le lieu de travail, et Oman a autorisé les femmes à obtenir un passeport au même titre que les hommes.

Asie du Sud : Dans cette région, les femmes ne disposent que de deux tiers des droits juridiques accordés aux hommes. Une seule économie de la région a mené des réformes en 2021. Le Pakistan a levé les restrictions imposées sur la capacité des femmes à travailler la nuit.

Afrique subsaharienne : L’éventail des scores est très large en Afrique subsaharienne : il va de 89,4 à Maurice à 29,4 au Soudan. Néanmoins, la région a mis en œuvre de profondes réformes et enregistré la deuxième plus forte progression de l’indice l’année dernière. Le Gabon se distingue, avec des réformes complètes de son code civil et la promulgation d’une loi sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Ces modifications ont donné aux femmes les mêmes droits que les hommes pour choisir leur lieu de résidence, obtenir un emploi sans l’autorisation de leur mari, et elles ont supprimé l’obligation pour les femmes d’obéir à leur époux et leur permettent d’être chef de famille au même titre que les hommes. Le Gabon a accordé aux épouses des droits égaux sur les biens immobiliers et une autorité administrative analogue à celles des hommes sur les biens pendant le mariage. Le pays a également adopté une législation protégeant les femmes contre la violence domestique, et d’autres réformes ont permis aux femmes d’ouvrir un compte bancaire de la même manière que les hommes et ont interdit la discrimination fondée sur le sexe dans les services financiers.

L’Angola a adopté une loi criminalisant le harcèlement sexuel au travail. Le Bénin a supprimé les restrictions à l’emploi des femmes dans le secteur de la construction, de sorte qu’elles peuvent désormais occuper tous les emplois au même titre que les hommes. Le Burundi a imposé une rémunération égale pour un travail de valeur égale, tandis que la Sierra Leone a facilité l’accès des femmes au crédit en interdisant la discrimination fondée sur le sexe dans les services financiers. En revanche, le Togo a promulgué une nouvelle loi qui n’interdit plus le licenciement des salariées enceintes, réduisant ainsi les opportunités économiques des femmes.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° : 2022/047/DEC

Contacts

À Washington
Shane Romig
Service audiovisuel
David W. Young
(202) 473-4691

Chronique littéraire juillet 2022

Violences conjugales : six ans d'enfer avec un pervers narcissique manipulateur : GOURSAUD, Joane: Amazon.fr: Livres

Personne ne peut se douter de ce qui se passe lorsque la porte du domicile se referme tant son compagnon est charmant en public. Enfermée dans une vie chimérique, rythmée par la violence conjugale, cette femme courageuse et forte va fuir son domicile avec ses enfants âgés de deux ans et de six mois.

Cet ouvrage met bien en lumière les mécanismes des personnes malveillantes pour assouvir leurs besoins et généralement combler les manques dans leur enfance. Leurs victimes vivent à travers leurs propres blessures, ce qui les plongent dans l’ombre d’elles-mêmes.

L’auteur a bien détaillé et expliqué quels mécanismes et l’escalade de la violence que son conjoint a exercés sur elle. A la fin de son roman plusieurs profils de personnes malveillantes (harceleur, agresseur…) sont détaillés, de quoi mieux comprendre le comment du pourquoi.

Quant bien même, Joane Goursaud a vécu 6 années qui se résument à cela:  au début le paradis et à la fin l’enfer.

Généralement, les histoires ne sont pas les mêmes mais les mécanismes ne changent pas.

Ecouter son cœur et ses peurs…

Rédaction de l’article: Mme Olivia Daudier, collaboratrice de l’association Prendre Son Envol

ZOOM SUR : La fédération nationale des victimes de féminicides

La Fédération Nationale des Victimes de Féminicide a été crée par un groupe de familles dont la mère, la sœur, la fille  a été tuée par la seule volonté d’un homme qui voulait les posséder. Nous sommes force de proposition pour contribuer à améliorer la législation sur les violences faites aux femmes en France. Nous accompagnons au quotidien les familles de victimes, souvent abandonnées sans réelle prise en charge. Pour cela nous souhaitons constituer un véritable réseau de soutien réunissant toute personne désirant participer à l’élaboration d’actions durables et constructives.

Antennes Relais

À travers cette initiative, notre but est de multiplier les chances de ceux qui en ont besoin. Apporter une aide concrète à chaque famille et victimes de violences conjugales  avec le recrutement de référents départementaux  relayant les activités de l’association.

Sensibilisation

Table ronde avec les différents acteurs de la chaine pénale afin de les sensibiliser à la parole des familles de victimes de féminicides.
Organisation de conférences et expo-graphies sur la thématique des violences faites aux femmes.

Notre Programme

Levée de fond auprès de mécènes pour Les familles les plus démunies.

Création d’un guide pratique pour faciliter les démarches des victimes suite au décès de leur proche.

Suivi psychologique et juridique des victimes

Préconisation de bonnes pratiques auprès des institutions pour lutter contre les violences conjugales

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Lutte contre les Violences Conjugales

Organisation de campagnes de sensibilisation sur le mécanisme de l’emprise et du féminicide en entreprise.

Travail en réseau avec nos associations partenaires. La FNVF  a signé plusieurs conventions dans le cadre de  partenariats solidaires. Œuvrer ensemble permet de mieux accompagner les victimes.

Droit à l’avortement supprimé aux USA !

Suite à la décision de la Cour suprême des États-Unis sur l’avortement : le « Collectif Avortement en Europe, les femmes décident » dénonce une atteinte historique aux droits des femmes !

Cette décision était certes attendue, elle n’en est pas moins terrible : la Cour suprême vient de revenir sur l’arrêt historique Roe vs Wade qui reconnaissait depuis près d’un demi-siècle le droit à l’avortement sur tout le territoire des États-Unis.

LE DROIT DES FEMMES À DISPOSER DE LEURS CORPS EST ENCORE ET TOUJOURS MENACÉ !

Nous dénonçons cette décision patriarcale inacceptable et appelons à une mobilisation nationale le samedi 2 juillet !

Cette décision va permettre à de nombreux États d’interdire l’avortement sur leur territoire. Treize d’entre eux sont en mesure de le faire dès à présent avec effet immédiat tandis que d’autres pourraient légiférer en vue de restrictions. La moitié des États disent vouloir interdire l’IVG.
Cette considérable attaque contre les droits des femmes a été prise par une juridiction composée d’une majorité conservatrice et masculine. Elle aura, c’est évident, des répercussions néfastes au niveau international.

A l’heure où grâce à la mobilisation des féministes, des pays tels que l’Irlande, l’Argentine, la Colombie, obtiennent le droit à l’avortement, le risque est grand de voir cette impulsion s’inverser.

Nous assistons déjà à de nombreuses restrictions contre les droits des femmes en Pologne, Hongrie, Slovaquie.
Les femmes ukrainiennes, réfugiées en Pologne, se voient interdire le droit à l’avortement alors que celui-ci est légal dans leur pays !
En France, la montée de l’extrême droite et la présence de 89 député.e.s Rassemblement national à l’Assemblée nationale sont aussi une menace pour nos droits !
Les opposant.e.s à l’avortement n’ont jamais lâché prise en France !

Nous soutenons la demande de constitutionnalisation de l’avortement.

NOUS DÉNONÇONS CETTE DÉCISION PATRIARCALE INACCEPTABLE ET APPELONS À UNE MOBILISATION NATIONALE LE SAMEDI 2 JUILLET !

 

 

Lien  : mobilisation avortement 2 juillet

L’association « Prendre son envol » labélisé par la fondation des femmes !

En ce lundi matin, une bonne nouvelle nous arrive pour enrichir notre projet en faveur des femmes victimes de violences conjugales !

En effet, nous avons pris connaissance d’un retour positif de la part de la « Fondation des femmes » quant à notre adhésion à leur label, leur action et leur aide financière !

Ceux-ci est une excellente nouvelle ! Cette collaboration, va permettre à l’association d’acquérir une visibilité et une reconnaissance aux yeux des victimes que nous recevons, mais aussi auprès des institutions avec lesquelles nous travaillons.

A titre, personnel, c’est pour moi le résultat d’un travail rigoureux depuis bientôt deux années, sur ce magnifique projet, qui me tiens particulièrement à cœur.

La fondation des femmes prends en charge toutes les problématiques liées au droit des femmes:

violence faite aux femme, égalité homme-femme, précarité de la femme

L’objectif de la fondation est de récolter des dons auprès de mécènes, ou entreprises pour apporter un financement aux associations présentes sur le terrain.

 

GARD Prix et concours, le Département soutient fortement les droits des femmes.


Isabelle Fardoux-Jouve, conseillère départementale déléguée à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations accompagnée par Thierry Amat, chargé de mission (Photo Anthony Maurin).

À l’occasion des journées départementales des droits des femmes, le Conseil départemental, lance la première édition d’un prix pour une Égalité femmes-hommes. D’autres événements sont au programme.

Après deux ans d’absence dues à la crise sanitaire, ces journées reviennent sur le devant de la scène avec une vingtaine d’événements proposés jusqu’à la fin du mis d’avril. Sanseverino, le chanteur au grand coeur, amoureux du Gard et de ses causes, sera le parrain de la session 2022.

« J’ai bien évidemment une pensée pour les femmes ukrainiennes qui font les frais de cette guerre mais aussi pour les Femen qui dénonçaient depuis bien longtemps et à leur façon la folie de Poutine…. Vous avez remarqué que nous mettons femmes au pluriel dans notre communication. Il n’y a pas LA femme idéale, parfaite. Le 8 mars n’est pas la fête des parfumeurs et des fleuristes ! » explique l’élue en charge.

 

 

(Photo Anthony Maurin).

Pour Isabelle Fardoux-Jouve, conseillère départementale déléguée à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations est heureuse d’avoir enfin un peu de budget pour sa délégation. « Je portais une délégation sans budget lors de mon premier mandat. Maintenant que la présidente est une femme j’ai un budget ! L’idée est de donner un petit coup de pouce, d’aider le démarrage de belles initiatives qui seront dévoilées, par exemple, lors des concours du mois de mars et de novembre. »

Très simple, en version papier ou sur le net, l’inscription au premier concours de l’année, celui du mois de mars, est ouverte. Le concours du mois de novembre sera en lien avec la journée du 25 novembre contre les violences faites aux femmes. « Ces concours ont une histoire car nous y pensions déjà lors du premier mandat… Ça a débouché sur une plate-forme et sur l’Observatoire qui a été créé sous l’impulsion du procureur Éric Maurel. Peu de Départements l’on fait, tout cela est utile, nous avions besoin d’outils transversaux. »

Un concert de Karen Kapferer était organisé aux Archives départementales (Photo Anthony Maurin).

En deux fois, les concours vont distribuer 20 000 euros aux lauréats. 5 000, 3 000 et 2 000 pour les trois premiers de chaque concours. Dès aujourd’hui vous pouvez participer au premier concours sur l’égalité femmes-hommes dans le Gard. Action innovante, particulièrement intéressante pour le territoire, favorisant dans son concept ou dans sa réalisation l’égalité femmes-hommes. Il suffit d’un numéro de Siret pour déposer un dossier et concourir. Les lauréats seront connus le 24 juin car vous pouvez déposer votre dossier jusqu’au 1er juin.

« L’engagement de ces associations nous est indispensable. Chacune d’entre elles est une richesse, un domaine d’expertise, un champ d’action sur lesquels nous construisons notre action commune : nous soutenons les actions en cours, nous encourageons l’innovation. Depuis les premières journées départementales en 2017, un long et beau chemin a été parcouru à leurs côtés » explique la président du Département Françoise Laurent-Perrigot.

Karen Kapferer, chanteuse lyrique et cheffe d’orchestre, Isabelle Fardoux-Jouve et Thierry Amat (Photo Anthony Maurin).

Collecte de produits d’hygiène fondation des femmes dans les monoprix !

Les 24 et 25 juin 2022, la Fondation des Femmes a besoin de vous pour une collecte de produits d’hygiène et de soin à destination des femmes, mères et enfants, organisée dans plus de 100 magasins Monoprix en France !

REJOIGNEZ-NOUS !

Rejoignez la grande collecte de produits hygiène et soin de la Fondation des Femmes à destination de femmes, mères et bébés en situation de précarité !

L’enjeu est crucial : en France, près de 5 millions de femmes vivent sous le seuil de pauvreté, souvent avec des enfants à charge. La crise sanitaire n’a fait qu’amplifier cette situation catastrophique.

Les produits collectés répondent aux besoins des femmes en situation de précarité mais surtout des familles monoparentales : gels douche, brosse à dents, couches pour bébé, coupes ongles, serviettes hygiéniques… une multitude de produits de première nécessité, qui seront collectés dans plus de 100 Monoprix en France !

En partenariat avec l’association MaMaMa qui lutte contre la précarité des femmes en situation de monoparentalité et leurs enfants et de nombreuses associations présentes en France, tous les produits collectés sont redistribués sur le terrain !

La Fondation des Femmes est à la recherche de bénévoles pour collecter un maximum de produits. Si vous êtes intéressé-e-s et disponible. Inscrivez-vous !

L’ANNÉE DERNIÈRE…

En juin 2021, la Fondation des Femmes mobilisait près de 800 bénévoles dont une centaine issu.e.s d’entreprises partenaires et plus de 400 nouvelles et nouveaux bénévoles.  L’événement s’était alors déroulé dans 76 magasins dont 34 situés dans des villes en dehors de l’Ile de France.

Ce sont alors 530 000 produits qui avaient été collectés et redistribués aux associations pour qu’elles accompagnent des femmes et leurs enfants !

En 2022, on recommence. Grâce à vous, on espère aller encore plus loin pour faire reculer la précarité.

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  • SAINT-QUENTIN 22 rue de la Sellerie 02 100 SAINT-QUENTIN
  • NICE Garibaldi 1/3 place Garibaldi 06 000 NICE
  • NICE VICTOIRE 42 av Jean Médecin (BP 68) 06 012 NICE
  • GRASSE Place Martelly 06 130 GRASSE
  • CANNES 9 rue du Maréchal Foch 06 400 CANNES
  • TROYES Zola 71 rue Emile Zola 10 000 TROYES
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  • ROND POINT 258 av du Prado 13 008 MARSEILLE
  • AIX TANNEURS 10/12 rue des Tanneurs 13 100 AIX-EN-PROVENCE
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  • BOURGES 8 avenue Peterborough 18 000 BOURGES
  • DIJON 11 / 13 rue Piron 21 000 DIJON
  • SAINT BRIEUC LES CHAMPS CC Les Champs 1 rue Ste Barbe 22 000 ST BRIEUC
  • PÉRIGUEUX 10 place Bugeaud BP 5055 24 000 PERIGUEUX
  • VALENCE 2 av Pierre Sémard 26 000 VALENCE
  • BREST 49 rue de Siam 29 200 BREST
  • TOULOUSE 39 rue Alsace Lorraine 31 000 TOULOUSE
  • MARCHE TOULOUSE 1 Place Victor Hugo 31 000 TOULOUSE
  • BORDEAUX SAINTE-CATHERINE Centre Commercial Promenade Sainte Catherine, 137 rue Ste Catherine 33 000 BORDEAUX
  • BORDEAUX St CHRISTOLY CC St Christoly, 17 rue Père Louis de Jabrun 33000 BORDEAUX
  • MERIGNAC Rue de la vieille Eglise 33 700 MERIGNAC
  • MONTPELLIER Comédie 1 rue Maguelonne 34000 MONTPELLIER
  • COLOMBIA Place du Colombier 35000 RENNES
  • GRENOBLE Caserne Bonne 15 rue Marceau 38 000 GRENOBLE
  • SAINT ETIENNE LIBÉRATION 16/20 rue du Général Foy 42 000 SAINT ETIENNE
  • NANTES CALVAIRE 2 rue du Calvaire 44 046 NANTES
  • ORLEANS LES HALLES 1 rue des Halles 45 000 ORLEANS
  • ANGERS LES HALLES CC Fleur d’Eau 5 Pl de la République 49 100 ANGERS
  • REIMS DROUET D’ERLON 34 rue Jeanne d’Arc 51 100 REIMS
  • NANCY ST SEBASTIEN Centre Cial St Sébastien 54 000 NANCY
  • LORIENT CC Nayel 11-12 rue A Nayel 56 000 LORIENT
  • CROISÉ LAROCHE 1002 av République 59 700 MARCQ EN BAROEUL
  • LILLE Tanneurs 80 rue Pierre Mauroy 59 800 LILLE
  • PAU 5 Place Clémenceau 64 000 PAU
  • BAYONNE 8 rue Orbe 64 100 BAYONNE
  • STRASBOURG KLEBER 5 rue des Grandes Arcades 67 000 STRASBOURG
  • COLMAR 66 rue des Clefs 68 000 COLMAR
  • MULHOUSE EUROPE CC Porte Jeune 1 Bd de l’Europe 68 100 MULHOUSE
  • GBL 27 rue de la République 69 002 LYON
  • LYON LA PART DIEU 10-12 bd Vivier-Merle 69 003 LYON
  • VILLEURBANNE 30 rue Jean Bourgey 69 100 VILLEURBANNE
  • LE MANS Place de la République 72 000 LE MANS
  • ANNECY Courier 65 rue Carnot 74 000 ANNECY
  • ANNEMASSE CHABLAIS 3 Allée François Truffaut 74 100 ANNEMASSE

 

PARIS :

  • FORUM DES HALLES 101 Porte Berger Forum des Halles 75 001 PARIS
  • REPUBLIQUE 164 rue du Temple 75 003 PARIS
  • SAINT PAUL 71 rue Saint Antoine 75 004 PARIS
  • GOBELINS 13/15 av des Gobelins 75 005 PARIS
  • SAINT MICHEL 24 bd St Michel 75 006 PARIS
  • STANISLAS RASPAIL 124/126 bld Raspail 75 006 PARIS
  • RUE DU BAC 35-37 rue du Bac 75 007 PARIS
  • FONTAINE 52 rue Fontaine 75 009 PARIS
  • MARGARET 91 rue du fbg Saint Denis 75 010 PARIS
  • ROQUETTE 166 av Ledru Rollin 75 011 PARIS
  • SAINT ANTOINE 99 fbg Saint Antoine 75 011 PARIS
  • DAUMESNIL 215 rue de Charenton 75 012 PARIS
  • ITALIE 83 av d’ITALIE 75 013 PARIS
  • ALESIA ALI 129 rue d’Alésia 75 014 PARIS
  • MONTPARNASSE 31 rue du Départ 75 014 PARIS
  • BEAUGRENELLE 19 rue Linois 75 015 PARIS
  • VAUGIRARD 340 rue Vaugirard 75 015 PARIS
  • LA FOURCHE 43 av. de Clichy 75 017 PARIS
  • DAMES 129 rue des Dames 75 017 PARIS
  • LEVIS 13/15 rue de Lévis 75 017 PARIS
  • TERNES 25 av des Ternes 75 017 PARIS
  • ABBESSES 28 rue des Abbesses 75 018 PARIS
  • UNIPOTEAU 32 rue du Poteau 75 018 PARIS
  • BELLEVILLE 133 rue de Belleville 75 019 PARIS
  • NATION 20 bd de Charonne 75 020 PARIS

 

  • ROUEN 73 rue du Gros Horloge 76 000 ROUEN
  • LE HAVRE 22 rue Casimir Perrier 76 600 LE HAVRE

 

ILE-DE-FRANCE :

  • FONTAINEBLEAU 58 rue Grande 77 300 FONTAINEBLEAU
  • LAGNY 9 rue Vacheresse 77 400 LAGNY
  • VERSAILLES 5 rue Clémenceau 78 000 VERSAILLES
  • SAINT GERMAIN 67 rue de Pologne 78 100 SAINT GERMAIN EN LAYE
  • RAMBOUILLET 16 Place Félix Faure 78 120 RAMBOUILLET
  • LA CELLE ST CLOUD 19 rue AR Guibert 78 170 LA CELLE SAINT CLOUD
  • AMIENS 28 rue de Noyon 80 000 AMIENS
  • LIMOGES 12 place de la République 87 000 LIMOGES
  • BRUNOY 1 hameau Lachambeaudie 91 800 BRUNOY
  • BOULOGNE 187 bd Jean Jaurès 92 100 BOULOGNE BILLANCOURT
  • ISSY LES MOULINEAUX 57 rue du Gal Leclerc 92 130 ISSY LES MOULINEAUX
  • MEUDON 41 rue de la république 92 190 MEUDON
  • LES HUISSIERS 8/14 rue des Huissiers 92 200 NEUILLY SUR SEINE
  • PORTE DE CHÂTILLON 6/12 av Pierre Brossolette 92 240 MALAKOFF
  • LA GARENNE 53 bd de la République 92 250 LA GARENNE COLOMBES
  • LEVALLOIS 20 rue Gabriel Péri 92 300 LEVALLOIS PERRET
  • COURBEVOIE 10-12 rue de l’Abreuvoir 92 400 COURBEVOIE
  • ASNIERES Marché 6 place des Victoires 92 600 ASNIÈRES
  • MONTREUIL 19 av de la résistance 93 100 MONTREUIL
  • SAINT OUEN 2/4 rue Garibaldi 93 400 SAINT OUEN
  • SAINT MAUR 6/8 rue Baratte Cholet 94 100 SAINT MAUR
  • ARCUEIL VACHE NOIRE CC la Vache Noire Place de la Vache Noire 94 110 ARCUEIL
  • ALFORTVILLE 153 place Vaillant Couturier 94 140 ALFORTVILLE
  • CHARENTON 75 rue de Paris 94 220 CHARENTON LE PONT
  • VINCENNES 44 rue du Midi 94 300 VINCENNES
  • VITRY 19 rue Marguerite Duras 94 400 VITRY
  • VILLEJUIF 34 rue Jean Jaurès 94 800 VILLEJUIF
  • SANNOIS 39 bld Charles de Gaulle 95 110 SANNOIS
  • SOISY 2 avenue Mirabeau 95 230 SOISY sous MONTMORENCY
  • ENGHIEN 46 rue du Gal de Gaulle 95 880 ENGHIEN