Fermeture de l’association « Prendre son Envol »

A vous toutes et tous,

Je reviens, vous informez  de la suspension des ateliers et permanences tenues par l’association Prendre Son Envol à compter de fin septembre 2024.

Un nouveau chemin, se profil pour moi.

Ayant œuvré pour créer et faire perdurer cette « association » dont la cause me tiens profondément à cœur, j’y ai mis toute mon énergie et mes convictions durant ces presque, 4 dernières années.

 

Voulant donner du sens, à l’épreuve que j’ai vécu dans le passé et tendre la main à d’autres.

 

Valeur thérapeutique certes, mais pas que, je me suis formée, j’ai appris et j’ai rencontré des personnes formidables !

C’est sans doute la plus belle preuve de « résilience » et la plus belle expérience que j’ai pu vivre.

 

Le choix que je fais aujourd’hui est celui, de me choisir.

Apaisée, et sereine ; j’ai en moi le désir de tourner la page sur ce passé, et de me diriger vers une voie professionnelle, qui corresponds désormais à la « version de moi-même » que j’ai reconstruite depuis maintenant 4 années.

 

Je suis fière des réussites et des projets que j’ai mené.

Je n’ai pas toujours été soutenu et légitimé aux yeux de certains, mais je n’ai jamais flanché.

Aujourd’hui, je tire ma révérence la tête haute en ayant, je le pense accompli « ma mission ».

 

Au 64 « grandes dames » qui ont poussé ma porte, merci, merci de votre confiance, de votre partage & de votre courage.

Aux intervenants  qui m’on accompagné durant les ateliers, et qui on donné de leur personne avec tout leur cœur.

Aux personnes qui m’on soutenu et aidé dans mes démarches et mes ambitions,

Merci ! Sans vous je n’aurai pas réalisé toutes ces belles choses !

Je ne suis pas nostalgique, je suis heureuse du chemin parcouru et du choix que je fais aujourd’hui.

Merci, pour cette belle aventure à vos côtés.

 

Belle route à vous toutes et tous.

Voeux pour la nouvelle Année

L’association « Prendre Son Envol » vous présente ses voeux pour l’année 2024.

Heureuse d’être porteuse d’un « message d’espoir » auprès de ces femmes ayant subit des violences conjugales ou en subissant encore. Engagée pour lutter contre ce fléau et impliquée pour « favoriser » une reconstruction pas à pas et durable à ces femmes.

Nous vous souhaitons une « belle » année, une « année » de plus à œuvrer aux côtés des autres professionnels, une année à « donner » à ses femmes l’opportunité de combattre leurs peurs et leurs appréhensions.

Leur donner des « outils » adapter pour grandir, pour se relever et exister encore plus forte et résiliente qu’auparavant!

Soyez en sûr, nous serons présents et acteurs à vos côtés pour gagner ce « combat ».

La présidente, Mélanie Lecomte. 

Joyeux anniversaire : 2 ans de Vie !

Deux ans que l’association a prit « VIE ». Quel chemin parcouru ! En vous « parlant » ou plutôt vous écrivant j’en suis toute émue.

Ce qui m’a conduit aujourd’hui, à mettre mon énergie et mon implication dans la création de cette association en faveur de la lutte contre les violences conjugales c’est mon parcours de vie personnel.

Je suis animée par la volonté de faire de mon « expérience » un savoir afin de le transmettre à d’autres !

Je veux engager ce combat et cette démarche, afin de libérer la parole et déculpabiliser toutes celles qui « se » pensent responsables de ces situations dormantes, insidieuses, silencieuses mais qui broie de l’intérieur.

Toujours avec la volonté d’être une « lueur » d’espoir, une alliée pour toutes celles qui pousseront cette porte.

Deux ans se sont écoulés, avec une évolution au delà de mes espérances pour cette association,  » mon cinquième bébé » comme j’ai coutume, si souvent de l’appeler.

De grandes étapes ont peuplé ces deux années :

l’acquisition d’un local, le démarrage des ateliers, les premiers événements organisés, les premières subventions, les premières  « victoires ».. & j’en passe.

Je n’ai qu’une envie profonde et sincère que tout cela perdure et grandisse ! Cette association c’est moi qui l’ai crée mais elle vous appartient a vous toutes.

Merci. Mélanie Lecomte, La présidente.

Chronique littéraire du mois d’octobre

Le Chant de la grenouille: un roman bouleversant pour aider les victimes d’emprise psychologique conjugale.

Depuis leur mariage, Clara et Nicolas ont tout pour être heureux. Ils vivent dans une magnifique maison dans le pays de Gex, entre Jura et Léman. Ils ont tous les deux un travail qu’ils aiment et ils attendent un enfant.

Pourtant, les premières affres de la grossesse et les tensions qui s’accumulent dans leur couple pour des broutilles déstabilisent Clara qui n’ose se confier à sa famille.

Lorsqu’elle apprend qu’une plainte pour harcèlement au travail a été déposée contre son mari par une de ses anciennes secrétaires, c’est la stupéfaction. Mais Clara est décidée à aider son mari à prouver son innocence.

Tandis que l’enquête, conduite par une jeune gendarme déterminée à découvrir la vérité, s’oriente vers le passé de Nicolas et dévoile à Clara des pans de vie sombres et inconnus, ses certitudes sont ébranlées.

Et si son mari est bien coupable de ce dont on l’accuse ? Et si elle aussi se trouve en danger ?

Dans Le Chant de la Grenouille, Sandrine Meilland-Rey décrit avec justesse les mécanismes de l’emprise et de la perversion qui constituent les deux piliers de la violence psychologique dans le couple.

Ce roman se veut une aide pour celles et ceux qui sont piégés dans une relation toxique mais aussi pour leurs proches bien souvent impuissants, en permettant la prise de conscience qu’un autre avenir est possible.

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Le féminicide : enjeu majeur de société.

L’actualité médiatique égrène tous les deux jours les circonstances d’un féminicide. Si le mot semble, depuis quelques mois, découvert par le grand public et passer dans le langage commun et courant et préoccuper les pouvoirs publics sous forme de « Grenelle des violences faites aux femmes », des recherches menées par un groupe de chercheurs de l’université de Poitiers depuis plusieurs années décrivent, par un éclairage pluridisciplinaire, une réalité ancrée dans l’histoire, intime et sociétale, à l’échelle internationale.

Les crimes commis spécifiquement contre les femmes sont une réalité sociale qui alerte les pouvoirs publics et les chercheurs. Un ouvrage, On tue une femme. Histoire et actualité du féminicide (L. Bodiou, F. Chauvaud, M.-J. Grihom, L. Gaussot et allii., Hermann, 2019), réalisé par des collègues membres de plusieurs laboratoires poitevins, ainsi que la MSHS, avec l’appui de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances de l’Assemblée Nationale, et le concours d’un laboratoire de recherche de l’Université Paris Diderot est paru. Les contributions scientifiques permettent de prendre la mesure du phénomène et de comprendre les débats actuels.

Faits divers /faits de société/faits de vocabulaire

De tout temps et en tous lieux, des femmes ont été maltraitées, brutalisées et élevées dans une culture de l’infériorité. Les violences exercées contre elles, du mariage forcé aux coups répétés, sont des violences de genre qui induisent une sorte de banalité, voire d’impunité, conduisant au crime de sang. Lorsque l’On tue une femme en raison de son sexe, il s’agit d’un féminicide qui est un crime de haine contre les femmes, pour ce qu’elles sont ou ce qu’elles représentent. De nombreux pays d’Amérique latine ont fait figurer la notion de féminicide dans les législations nationales. Du continent asiatique auquel les filles « manquent », à l’Amérique du Nord, en passant par les pays européens qui tentent de légiférer, sans oublier l’Afrique et les organisations internationales, dont l’ONU et l’OMS, une prise de conscience s’est fait jour : le féminicide est un fléau universel et le défi majeur des sociétés au XXIe siècle. Le mot a fait son apparition dans un dictionnaire français, Le Robert, en 2015.

Une recherche pluridisciplinaire

Une équipe poitevine, associant des enseignants-chercheurs de diverses disciplines, histoire, droit, médecine légale, anthropologie, sociologie, psychologie, travaille depuis plusieurs années sur la thématique des violences faites aux femmes : des colloques, des journées d’études à l’université de Poitiers, où à l’Assemblée Nationale, à l’invitation, à plusieurs reprises, de la Délégation parlementaire aux droits des femmes et à l’égalité ont jalonné ces diverses initiatives, d’abord concrétisées par un premier ouvrage Le corps en lambeaux (PUR, 2016, Préface de Catherine Coutelle et postface de Michelle Perrot), puis, tout récemment par Une femme sur trois. Les violences faites aux femmes d’hier à aujourd’hui, (Éditions de l’Atlantique, 2019), prolongeant une exposition itinérante présentée à l’Espace Mendès France.

Plutôt qu’une tentative d’explication définitive, le lecteur lira au fil des pages la grande diversité des approches, sans pour autant se disperser, sur ces actes meurtriers dirigés contre les femmes parce qu’elles sont des femmes. La démographie, l’histoire de l’art, les sciences de l’information et les sciences politiques apportent d’utiles compléments.

L’épaisseur du féminicide

« Fémicide » ou « féminicide » le crime commis contre des femmes parce qu’elles sont femmes possède une histoire. Le féminicide peut-être systémique – les tueurs de femmes dans l’histoire ou les tueries perpétrées au Guatemala ou à Ciudad Juárez, au Mexique, sans oublier les femmes natives du Canada, les crimes d’honneur, les avortements sexués, les fœticides. Il est aussi intime et correspond aux crimes conjugaux commis par des maris, des ex-époux, des conjoints ou compagnons ou ex-compagnons. Le mot féminicide lui-même n’a rien d’idéologique, il relève du constat établi par exemple dès 2012 par l’ONU femmes qui l’adopte. Aujourd’hui des juristes s’interrogent pour savoir s’il faut introduire le mot dans le Code pénal, à la manière de nombreux pays d’Amérique Latine, mais chacun reconnaît qu’il est nécessaire de reconnaître la réalité des féminicides.

En somme, cet ouvrage nous apprend comment le terme féminicide a été et est un formidable accélérateur pour saisir l’actualité des crimes commis contre les femmes. Observateurs sociaux, journalistes, pouvoirs publics ont été obligés de sortir du silence et de composer avec lui et de donner une réponse, plus ou moins forte en fonction des espaces nationaux. On tue une femme est aussi une invitation à poursuivre les travaux et à œuvrer pour lutter contre les violences faites aux femmes, devenues un enjeu majeur de société.

La comptabilité macabre, dont les chiffres ne varient guère en France d’une année à l’autre, livre des informations précises et incontestables : « 123 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire intime « officiel » (conjoint, concubin, pacsé ou « ex ») ou non officiel (petits amis, amants, relations épisodiques…) ; 34 hommes ont été tués par leur partenaire ou ex-, dont trois au sein de couples homosexuels ; 25 enfants mineurs sont décédés, tués par un de leurs parents dans un contexte de violences au sein du couple ». Le féminicide à notre porte est un crime de propriétaire.

C’est la reprise ! ça bouge chez Prendre son envol !

On reprends « pleinement du service » après avoir rechargé les batteries durant la période estivale.

Il a fallut une parenthèse, pour se ressourcer, réfléchir à la mise en œuvre de nouveau projet, au moyen de porter et d’impacter le plus possible la population concernant les  » VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ». 

Bien consciente, que les violences, l’humiliation, le rabaissement, les coups, la peur, l’impuissance et le sentiment de solitude, engendré par les violences conjugales ne prennent pas de vacances, nous revoilà, l’équipe de professionnels qui interviennent à l’association et moi même pour reprendre le cours du combat à vos côtés. 

Les ateliers reprennent à comptés du mardi 12 septembre, les plannings mensuels seront communiqués comme à l’accoutumé.

Nous serons également présents lors du forum des associations à Alès, le 9 septembre. Nous vous y attendons nombreuses !

Je souhaite que l’année qui commence puisse être, pour vous, le moment de « déclic » afin de prendre en considération votre valeur et le caractère toxique des relations dans lesquelles vous évoluées. Votre énergie et votre bonheur, doivent progressivement devenir votre priorité. Vous devez rayonner. 

Amicalement, 

Mélanie Lecomte, Directrice, Créatrice de PRENDRE SON ENVOL & Ancienne victime.

 

L’application solidaire des femmes victimes de violences conjugales.

Face à une urgence, un danger ou une détresse, App-Elles® vous permet d’alerter rapidement vos proches, et de contacter les services de secours, les associations et toutes les aides disponibles autour de vous.

App-Elles® est la première application mobile solidaire des femmes victimes de violences. Cet outil conçu par l’association résonantes en 2015 a pour but de répondre aux principaux besoins d’assistance et de soutien des victimes et des témoins confrontés à une situation de violence présente, passée ou potentielle. Le principe est de faire gagner du temps aux utilisatrices et utilisateurs et les aider à trouver plus facilement les informations et les contacts qui peuvent leur être utiles et salutaires face à une situation de détresse, de danger ou d’urgence.

 

Les missions

  • Diffuser toutes les ressources d’aide d’un territoire à la population ;
  • Fournir des services et assistances complémentaires aux victimes ;
  • Optimiser l’organisation et l’intervention des secours ;
  • Sécuriser une communauté, un espace ou un événement ;
  • Rapporter les preuves d’une violence, d’un risque ou d’une menace.

L’application est 100 % gratuite, sans abonnement ni publicité.

Alerter ses proches et les secours

Jusqu’à trois personnes peuvent être définies comme contacts de confiance.

Au déclenchement d’une alerte, l’application notifie simultanément les trois contacts qu’une alerte en cours (le dispositif utilisant un protocole de communication IP). Les trois aidants vont pouvoir suivre en temps réel la situation et organiser l’intervention des secours. Les avantages opérationnels du dispositif sont nombreux :

  • Réception des alertes par notifications push sonores (alarme de 15 sec.) ;
  • Suivi de la position GPS sur carte, relevé des adresses et raccourcis vers les systèmes de guidage ;
  • Écoute en direct de l’environnement sonore (sons et voix) avec la possibilité de revenir au début de l’alerte et de reprendre le live à tout moment.
  • Enregistrement dès la première seconde du déclenchement de l’alerte et sans limite de durée ;
  • Précomposition des numéros des services d’urgence (112 et 114),
  • Système de communication Push to Talk permettant de parler avec la personne en détresse sans avoir à composer son numéro (Talkie Walkie).
  • Hors réseau, l’alerte est enregistrée sur le mobile puis partagée au serveur dès rétablissement de la connexion,
  • Les données de chaque alerte sont stockées sur le cloud et peuvent être téléchargées pour constituer des preuves en vue d’une procédure sociale ou judiciaire.

En parler avec des professionnels

L’application permet d’appeler les professionnels de l’accompagnement et de la prise en charge des victimes.

Elle répertorie les lignes d’aide (3919, 3020…) et plateformes de tchat en ligne (MaGendarmerie.frArretonslesviolences.gouv.fr…) aux niveaux local et national.

Agir

L’application dispose d’une carte interactive permettant aux utilisateurs de localiser les centres d’accueil et de prise en charge à proximité.

Elle répertorie les informations et ressources en ligne et propose des fiches conseils et de premiers secours.

Bilan de l’initiative

Dès sa sortie, App-Elles® a bénéficié d’une large couverture médiatique (nationale et internationale), du fait de son caractère inédit, solidaire et d’intérêt général. En 2019, elle remporte un prix de l’innovation au CES de Las Vegas et le premier grand prix du fonds de dotation pour le civisme en ligne de Facebook.

En 2020, 28 158 alertes ont été envoyées par 8 964 utilisateurs; 5 909 appels aux urgences (112) ont été lancés par 4 452 utilisateurs ; 3 210 SMS aux urgences (114) ont été envoyés par 2 522 utilisateurs; 1 528 Tchats avec la Police (arretonslesviolences.gouv.fr) ont été ouverts par 1 302 utilisateurs et 1 569 appels aux associations locales ont été effectués par 928 utilisateurs.

Au 1er décembre 2021, l’application comptait plus de 60 000 utilisateurs à travers le monde dont 53 000 résidant en France. Elle répertorie plus de 700 lignes d’aide, plus de 200 sites d’informations et référence plus de 9 000 structures d’accueil en France et à l’étranger (associations, commissariats, centres hospitaliers…)

L’application a également développé ses services en direction des professionnels de la sécurité et référents Egalité :

  • Développement d’une console d’administration des contenus réservée aux délégués aux droits des femmes et à l’égalité (plus de 25 délégués départementals en disposent déjà ;
  • Développement d’une console de supervision et de traitement des alertes réservée aux professionnels de la sécurité, CSU et polices municipales (expérimentation dans la métropole de Santiago du Chili),
  • Création d’APIs publiques ou privées permettant d’exploiter les contenus référencés.

Le club des Soroptimist d’Alès se mobilise pour lutter contre les violences faites l’égard des femmes!

Le SOROPTIMIST international est une organisation mondiale de femmes engagées qui oeuvrent pour les droits humains et le statut et la condition de la femme dans la société.

Le club d’Alès se mobilise à compter du 25 novembre en proposant plusieurs actions afin de dénoncer les violences faites aux femmes:

  • le HUP d’alès sera orangé durant tout le temps de la période dédiée, le orange la couleur emblématique de la lutte contre les violences faites aux femmes.
  • Des sachets oranges seront distribués en boulangerie comportant des messages pour prévenir et alerter dans un contexte de violence.
  • Le 29 novembre un film sera projeté au ciné Planet « La terre des hommes » mettant en avant le phénomène de violence envers les femmes avec par la suite l’intervention de femmes de « pouvoir » dans un milieu d’homme.
  • Un arronfi solidaire sera proposé à la librairie « Au bonheur des gens ». Les fonds collectés seront reversés à notre association Prendre Son Envol.