Focus: 3919, numéro national à destination des femmes victimes de violences

3919 – Violences Femmes Info

Anonyme, accessible 24h/24 et 7j/7gratuit depuis un poste fixe ou mobile en métropole, comme dans les départements d’outre-mer, ce numéro d’écoute national est une référence pour l’écoute et l’orientation à destination des femmes victimes de violences sexistes.

Les appels peuvent concerner tous les types de violences sexistes : violences conjugales, violences sexuelles, mariages forcés, mutilations sexuelles féminines, violences au travail), de leur entourage et des professionnels concernés. Ce numéro national garantit une écoute, une information et, en fonction des demandes, une orientation adaptée vers les dispositifs locaux d’accompagnement et de prise en charge.

Au 3919, en plus du français, il est possible d’obtenir des informations, une orientation ou une écoute téléphonique dans 12 langues différentes : anglais, arabe, créole, dari, espagnol, hébreu, kabyle, mandarin, persan, polonais, portugais et turc. Cependant, les écoutantes ou chargées de pré-accueil pouvant assurer ce service ne sont pas présentes 24h/24. Aussi, l’appelant·e pourra être invité·e à rappeler aux horaires indiqués par l’équipe du 3919.

Le fonctionnement de ce numéro, géré par la Fédération Nationale Solidarité Femmes et soutenu par le Secrétariat d’État chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes, s’appuie sur de forts liens partenariaux avec les principales associations nationales agissant pour l’égalité femmes/hommes, pour les droits des femmes et luttant contre les violences sexistes et sexuelles qui leur sont faites.

Le 3919 assure dès lors un premier accueil pour toutes les femmes victimes de violences sexistes. Lorsque c’est nécessaire, les chargées de cet accueil orientent vers les associations nationales ou locales partenaires, les mieux à même d’apporter la réponse la plus adaptée.

 

Le 3919 et la Fédération Nationale Solidarité Femmes

Une femme sur 10 est victime de violences conjugales (enquête ENVEFF, 2001) et une femme décède tous les 3 jours sous les coups de son compagnon (étude de la Délégation aux Victimes – Ministère de l’Intérieur, 2013). Telles sont les informations qui ont fait prendre conscience à l’opinion publique que la violence conjugale est un fléau social, un problème de société que les pouvoirs publics doivent prendre en compte.

Dès 1992, la Fédération Nationale Solidarité Femmes créait le service téléphonique national d’écoute « Violence Conjugale – Femmes Info Service » devenu le 3919 -Violences Conjugales Info en 2007. En 2014, les missions du 3919 sont donc étendues à la réponse à toutes les formes de violences faites aux femmes.

Une équipe d’écoutantes professionnelles assure une écoute bienveillante qui permet à la personne qui appelle de parler de la situation vécue dans un climat de confiance. L’objectif de cette écoute est de permettre à la personne d’agir, grâce aux informations apportées sur les démarches à suivre. Le but est, dans la mesure du possible, d’orienter la femme victime vers une association spécialisée qui pourra l’accompagner dans le parcours de sortie des violences qu’elle subit.

En cas de danger immédiat, appelez la police, la gendarmerie ou les pompiers en composant le 17 ou le 18.

Violences faites aux femmes : je m’informe, j’aide, je signale

Comment signaler des violences et infractions sexistes et sexuelles ? Comment m’informer sur les démarches à suivre ? Où trouver de l’aide et à qui m’adresser ? Quel est l’objectif du portail de signalement arretonslesviolences.gouv.fr ? Retrouvez ici les réponses à ces questions.

 

Plus de 3 530 (+153 % VS 2017)
Ordonnances de protection délivrées en 2021

Le Gouvernement s’engage

Depuis cinq ans, le Gouvernement est mobilisé sur tous les fronts, avec l’ensemble des acteurs qui œuvrent au quotidien sur le terrain, pour protéger les femmes partout sur le territoire.

Cet engagement sans précédent s’est matérialisé notamment par la tenue du Grenelle des violences conjugales lancé le 3 septembre 2019 et le vote de quatre lois.

Parmi les dispositions mises en place pour protéger les victimes de violences figurent notamment :

  • L’extension des horaires du 3919, fonctionnant désormais 24h/24 et accessible aux personnes sourdes et malentendantes ;
  • Le développement sans précédent de nouvelles solutions d’hébergement d’urgence pour mettre à l’abri les femmes victimes de violences et leurs enfants (+80% de places dédiés entre 2017-2022 avec une revalorisation de leur coût depuis 2021) ;
  • La mise en place d’un bracelet anti-rapprochement destiné à assurer le contrôle à distance des conjoints ou ex-conjoints violents ;
  • L’instauration d’un délit d’outrage sexiste par la loi 3 août 2018, verbalisant pour la première fois au monde le harcèlement de rue ;
  • La création de 30 centres de prise en charge des auteurs de violences pour mieux lutter contre la récidive et prévenir les violences.

Il s’est également attaché à déployer des mesures de protection supplémentaires dans l’urgence lors de la crise sanitaire et du confinement, qui constituaient un facteur aggravant d’exposition aux violences pour les femmes, dont un soutien financier supplémentaire aux associations spécialisées dans l’accompagnement des victimes et des droits des femmes, le financement de nuitées d’hébergement pour protéger les victimes de violences  ou bien la création de points d’accueil et d’information dans les grandes surfaces.

Les ordonnances de protection

L’ordonnance consiste à assurer l’effectivité de la protection des personnes particulièrement vulnérables et en grave danger, victimes de violences conjugales. La loi du 28 décembre 2019 a renforcé les moyens de lutte contre ces violences en accélérant la procédure de délivrance des ordonnances de protection par les magistrats, avec la mise en œuvre d’un délai maximal de six jours qui est largement respecté par les juridictions.

En 2021, plus de 3 500 ordonnances de protection ont été délivrées, soit une progression de 153 % par rapport à 2017.  1 841 ont été accordées sur les deux premiers trimestres de 2022.

Un engagement redoublé du Gouvernement

L’égalité entre les femmes et les hommes, dont la lutte contre les violences faites aux femmes constitue le premier pilier, a été de nouveau déclarée grande Cause du quinquennat par le président de la République. Le gouvernement dans son ensemble poursuit sa mobilisation avec des moyens financiers et humains sans précédent.

Elle   se traduit par une amplification de cette action, notamment :

  • La création de 1 000 nouvelles places d’hébergement à destination des femmes victimes de violences pour mieux les protéger, soit plus de 11 000 places d’ici fin 2023 ;
  •  Le doublement de la présence policière sur le terrain d’ici 2030, diminuer le nombre d’agressions et améliorer la prévention ;
  • L’aggravation de l’amende pour harcèlement de rue, l’outrage sexiste devenant un délit ;
  • L’augmentation du nombre d’intervenants sociaux dans les commissariats et les gendarmeries qui passeront de 451 aujourd’hui à 600 d’ici 2025, pour mieux accompagner les victimes ;
  • Le lancement fin septembre d’une mission parlementaire de 6 mois chargée d’effectuer un bilan du traitement judiciaire des violences intrafamiliales, de la formation des enquêteurs, des référents et de faire des préconisations sur la spécialisation de l’action judiciaire ;
  • Le déploiement progressif dès le premier trimestre 2023 d’un « pack nouveau départ » visant à mieux coordonner l’accompagnement de la victime et engager le déblocage rapide des aides.

 

Si vous êtes victimes de violences sexistes et sexuelles, ou si vous êtes témoins de ces violences, l’État vous protège :

  • En cas de danger immédiat, composez le 17 ou utilisez le 114 par SMS.
  • La plateforme de signalement en ligne arretonslesviolences.gouv.fr permet aux victimes et aux témoins d’échanger en direct et de manière anonyme avec des policiers et des gendarmes spécialement formés et accompagnés de psychologues, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Les victimes peuvent être accompagnées vers le dépôt d’une plainte ou, dans l’hypothèse où elles n’y seraient pas prêtes, orientées vers les partenaires du ministère de l’Intérieur pour faciliter leur prise en charge. Le site recense également les numéros d’urgence, les numéros d’écoute, les associations nationales et les associations locales d’aide aux victimes : arretonslesviolences.gouv.fr/besoin-d-aide.
  • Renforcement des dispositifs d’accueil d’urgence partout en France.

Des associations et des applications qui vous aident et vous écoutent, parmi lesquelles :

  • Un numéro gratuit et anonyme, le 39 19 fonctionnant 24h/24 ;
  • L’application « Mémo de vie » coffre-fort numérique pour y consigner faits et preuves : memo-de-vie.org 
  • Une application de soutien entre femmes : app-elles.fr
  • Un tchat gratuit : commentonsaime.fr

Déposer plainte pour des violences conjugales sur Alès

De nos jours malheureusement déposer une plainte reste une démarche délicate et douloureuse à initier.

Dans ce contexte des intervenantes sociales ont été mises à disposition dans certains lieux pour faciliter l’écoute et le recueil de la plainte.

Ces personnes sont formées et sensibilisées à la cause des violences conjugales. Si vous résidez à Alès ou dans un village avoisinant si vous le pouvez privilégier ses lieux pour aller déposer votre plainte.

INTERVENANTE SOCIALE-POLICE D’ALES Mme Anne REILHAN 06.25.77.66.92 anne.reilhan@intérieur.gouv.fr

INTERVENANTE SOCIALE-ZONE GENDARMERIE Mme Mégane LOUIS 06.26.62.26.41 megane.louis@gendarmerie.interieur.gouv.fr 

Fermeture

 

Les permanences du jeudi après-midi à l’espace André Chamson n’auront pas lieu durant le mois d’aout.

Nous vous accueilleront à nouveau à compté du Jeudi 8 septembre de 13h30 à 16h.

Nous restons joignables via nos différents réseaux !

Contact : 06.33.69.15.41

Mail: prendre.son.envol@free.fr

Snapchat: PRENDRESONENVOL

Facebook: Prendre son envol