Fondation des femmes

Prends en charge toutes les problématiques liées au droit des femmes :

  • Violence faite aux femmes
  • Egalité homme /femme
  • Précarité de la femme

 

 

Basée à Paris depuis 2016, projets mises en place d’antennes régionales dans les grandes métropoles françaises tels que Bordeaux, Lyon, Nantes, Strasbourg ou encore Toulouse.

Le but de ses antennes et d’organiser et de relayer des événements issus du siège de la fondation à Paris, afin de rayonner de marnière plus large sur la portée des actions menées.

 

L’objectif de la « fondation des femmes » est de récolter des dons auprès de mécènes, ou entreprises pour apporter un financement aux associations présentent sur le terrain.

 

La fondation fonctionne avec une équipe fixe, accompagnée ponctuellement par des COPILOP qui sont des bénévoles engagés et les actions sont initiées et menées sur le terrain partout en France par le biais des ambassadeurs et des bénévoles.

Il s’agit de définir auprès des associations les besoins de celle-ci, de créer des récoltes de dons et de subventionner par la suite les appels à projet effectués par les associations de terrains.

3 modes d’actions :

  • Soutient principal est le soutient financier
  • Soutient matériel par le biais de local fourni à certaines associations ou encore de récolte de matériel d’hygiène redistribué auprès des associations.
  • Soutient juridique avec un collectif d’avocat et de juriste

 

Les projets initiés par la fondation :

  • Le train pour l’égalité
  • Concours d’éloquence
  • Nuit des relais
  • Stand up
  • Collecte de produits d’hygiènes en partenariat avec monoprix
  • Pétition plan d’urgence pour l’égalité et le droit des femmes

 

Lien: Fondation des Femmes

TRIBUNE FÉMINICIDES 📣 de Nathalie Tomasini.

TRIBUNE. Féminicides : « Monsieur le Président, quand serons-nous entendues ? »

Près de 50 féminicides depuis le début de l’année. Une « terrible piqûre de rappel » soulignant « l’insuffisance » de l’action du président de la République contre les violences faites aux femmes, selon plusieurs personnalités et associations (Nathalie Tomasini, Femen France, Osez le féminisme, la Maison des femmes 93…). Elles lui adressent une lettre ouverte.

Voici leur tribune : « Monsieur le président de la République. 1er mai 2022, Vaulx-en-Velin : une mère de famille mortellement poignardée, son époux en garde à vue. 4 mai, Dordogne : l’autopsie confirme la thèse d’un féminicide suivi d’un suicide. 4 mai, Yvelines : un homme de 27 ans mis en examen pour féminicide. 8 mai, Lyon : une femme retrouvée morte, son compagnon en garde à vue. 9 mai, Saône-et-Loire : les corps de deux femmes et d’une enfant découverts poignardés, le suspect, père de la fillette, retrouvé mort. 9 mai,  Val-de-Marne : un homme poignarde sa compagne, lui coupe une oreille et lui crève les yeux. 14 et 16 mai, Béziers : de nouveaux féminicides…

 

Pouvons-nous encore fermer les yeux ? Ce mois de mai 2022, mois meurtrier de femmes et d’enfants, doit être pour votre gouvernement une terrible piqûre de rappel, qui souligne l’insuffisance de votre action. Presque 50 femmes sont mortes depuis le début de l’année. Il n’y a aucune baisse significative des chiffres des féminicides (141 en 2019 ; 110 en 2020 ; 121 en 2021).

Lire aussi – Égalité femmes-hommes : après le Grenelle contre les violences conjugales, Isabelle Rome devient ministre

 

Oui, Monsieur le Président, au-delà d’une communication adroite en faveur d’une prise en charge des victimes de violences intrafamiliales, il n’y eu lors de votre précédent quinquennat, aucune réelle volonté politique qui ait pu se traduire en actions déterminantes et mise à disposition de moyens suffisants pour juguler ce fléau des violences conjugales qui s’avère pourtant être une priorité de santé publique.

Aussi, les victimes espèrent avec une fébrilité certaine que les ministres nouvellement nommés soient à la hauteur de cet enjeu sociétal qu’est cette nécessaire lutte contre les violences intra-familiales.

Monsieur le Président, quand serons-nous entendues ?

Monsieur le Président, en ce qui concerne les moyens mis en œuvre jusqu’à présent : que ce soient les téléphones grave danger ou les bracelets anti-rapprochement, ils sont, vous le savez, en nombre insuffisant au regard des 225 000 plaintes déposées pour violences conjugales chaque année en France. Au-delà du manque d’effectifs des policiers et magistrats qui encadrent l’ensemble des plaintes déposées, la majorité des associations et des professionnels avertis ont souhaité la création de brigades spécialisées violences conjugales et leur généralisation dans tous les commissariats de France, ainsi que la création de tribunaux spécialisés afin qu’il y ait une coordination réelle et efficace entre le juge civil et le juge pénal.

Lire aussi – Au procès de sa fille, Jean-Jacques Bertin se bat pour que la justice prenne mieux en compte les féminicides

Monsieur le Président, quand serons-nous entendues ? Au-delà des effets d’annonces, la formation des professionnels et la nécessaire radicalisation des sanctions à l’encontre des auteurs de violences conjugales ne sont toujours pas mises en œuvre. Compte tenu de la dangerosité des auteurs de violences conjugales et de la multiplicité des féminicides, il convient de :

  • Réfléchir à la nécessité de mettre en place des peines planchers pour ce type de crimes.
  • Réfléchir à introduire une nouvelle exception au principe de légitime défense pour les femmes atteintes d’un syndrome de femme battue, qui tuent leur compagnon violent pour ne pas mourir
  • Réfléchir à élargir l’appréciation de « l’abolition du discernement » des femmes victimes de violences depuis des années lors d’un passage à l’acte
  • Réfléchir, pour protéger les victimes de violences conjugales, notamment celles victimes de tentatives d’homicides, à la mise en place d’un processus d’exfiltration (avec système de protection et changement d’identité…)
  • Envisager, à l’ère du numérique, une application gouvernementale et gratuite dans les mobiles de toutes les Françaises en lien direct avec les commissariats les plus proches plutôt que la lourdeur de la fabrication et l’attribution des téléphones grave danger…

Cette réflexion doit être interministérielle, en lien étroit avec les associations de victimes qui pourraient être force de proposition d’une feuille de route pour le quinquennat à venir. Monsieur le Président, votre Première ministre Elisabeth Borne a exhorté « les petites filles de France à aller jusqu’au bout de leurs rêves », il vous appartient de leur en donner les moyens !

L’heure est grave, des femmes meurent, la colère des victimes est immense

Il vous faut désormais, au-delà des mots, poser des actes forts. L’urgence est le vote d’un budget spécifique violences conjugales à la hauteur des enjeux soit, à minima d’un milliard d’euros ! Si vous souhaitez maintenir comme une priorité la lutte contre les violences intrafamiliales pour les cinq ans à venir, il vous faut aujourd’hui mettre les moyens « sur la table ». En espérant, Monsieur le Président, que cette lettre publique ne restera pas lettre morte…

Elisabeth Borne, une femme première ministre !

Au nom de la place des femmes dans notre société et de la reconnaissance de leurs capacités et de leurs compétences c’est un pas déterminant que de voir aujourd’hui une femme titulaire d’un des « postes » politiques les plus importants de notre hiérarchie !

 

En dehors de toute considération pour un partie politique; c’est un véritable symbole! Un symbole fort! 

Il a fallut que 30 années se passe pour qu’une femme prenne la fonction de première ministre dans notre pays. Après Edith Cresson, Elisabeth Borne !  Prenons cela comme une force! Nous avons toute notre place! Battons nous pour exister, prenons notre place dans la société ! Nous avons la responsabilité de prendre « cette » place ! De brillez par nos idées, notre investissement et de transmettre nos compétences quelles qu’elles soient !

Stand-Up: Dispositif pour lutter contre le « harcèlement de rue » .

80% des femmes ont déjà été victimes de harcèlement sexuel dans les lieux publics.

Nous en sommes témoins, mais nous détournons souvent le regard. Peut-être parce que nous ne savons pas quoi faire, comment aider. Le moment est venu de réagir. Chacune d’entre nous fait partie de la solution.

Agissons ensemble contre le harcèlement de rue.

Oréal Paris, l’ONG Right To Be et la Fondation des Femmes s’unissent pour lutter ensemble contre le harcèlement de rue. Stand up est un programme de formation permettant à chacune de mettre fin aux situations de harcèlement de rue, qu’on en soit témoin ou victime, grâce à des gestes simples, mais déterminants.

Le harcèlement de rue est parmi les violences sexistes les plus communes que subissent les femmes. C’est une réelle atteinte à leur liberté de mouvement. Il est urgent d’agir. Mais comment ? Grâce à Stand Up, ce sont des centaines de milliers de personnes qui pourront mieux comprendre et mieux réagir face à ces violences.

Cela se décline sous deux formes possibles:

  • une session de formation en 10 min via le site internet pour appréhender ce genre de situation soit en tant que témoin ou victime. 
  • des sessions de formations d’une heure en ligne ou en présentielle par des expertes

    Distraire

    Faites semblant de connaître la personne harcelée, demandez l’heure ou créez une distraction : soyez créative.

    Déléguer

    Trouvez une personne qui représente une forme d’autorité et demandez-lui de vous aider à intervenir.

    Documenter

    Filmez discrètement la scène et proposez à la victime de lui fournir la preuve ou de témoigner.

    Diriger

    Demandez au harceleur d’arrêter, rassurez la victime, demandez de l’aide (en évitant de vous confronter directement).

    Dialoguer

    Réconfortez la personne harcelée après coup, dites-lui que ce qu’elle a vécu n’est pas acceptable, agissez comme une amie.

Lien : Agissons ensemble contre le harcèlement de rue (standup-international.com)

Témoignage : Harcèlement de rue !

Je viens ici partager avec vous, une anecdote qui m’est arrivée à la fin de la semaine dernière.

 » En allant rejoindre ma voiture, garée en centre ville d’Alès, j’entends derrière moi un bruit de klaxon et la voix d’un jeune homme qui m’apostrophe en criant  » tu as un bon cul madame ! « . 

Ne voulant donner que peu d’importance à ce genre de réflexion pas très intelligente, je monte dans mon véhicule. 

Cependant, la voiture s’arrête à ma hauteur.

A son bord, 5 jeunes hommes tout au plus âgés d’une petite vingtaine d’année. Stupéfaite je descends ma fenêtre et lance d’un air interloqué  » Il y a un problème ? » . Le conducteur bredouille, son acolyte ne perds pas pied et rétorque  » Je voudrais bien voir ta culotte !  » .

Je précise qu’il est 10h du matin,  je porte un legging de sport et nous sommes en plein centre ville.

Je tente alors d’amorcer une discussion, avec ces jeunes en leur témoignant qu’ils sont clairement entrain de me manquer de respect et d’une manière plus globale de « salir » l’image de la femme de part ce genre de comportement…

Ils ont fini par s’excuser, bien que je pense que cela soit plus pour me contenter sur le moment, que le fait d’une réelle prise de conscience de leur part. »

81 % des femmes en France ont déjà été victimes de harcèlement sexuel dans les lieux publics

Je viens retranscrire cela pour alerter sur ce genre de situations qui arrivent, j’en suis convaincue à beaucoup d’entre nous et de manière récurrente.

La liberté d’être une femme et de se vêtir comme bon nous semble, ne dois pas induire ce genre de « comportement » chez la gente masculine.

Je suis à l’heure d’aujourd’hui, une femme qui à repris confiance en elle et qui est en capacité de « répondre » à ce genre de réflexions mais ce n’est pas le cas de la « moi » d’avant ou de bien des jeunes femmes, adolescentes en construction, femme en manque de confiance.

Une scène comme celle-ci peux détruire une « personne », Elle peux rentrer chez elle, décider de mettre un pull autour de sa taille, ou bien encore changer de pantalon… Cela n’est pas  normal.

La société révèle de plus en plus ses comportements  » machistes » et la justice tente aujourd’hui d’y trouver des réponses efficaces.

Alors que l’outrage sexiste dans la rue est le principal problème rencontré par les femmes et les jeunes filles dans le monde, la France fait désormais partie des pays où il n’est plus permis et où il ne doit plus être toléré d’invectiver, de suivre, d’humilier les femmes en les harcelant dans l’espace public.

Sifflements, commentaires gênants, interpellations, insultes, frôlement « accidentel » ou encore des attouchements ou des violences physiques… Toutes ces pratiques de harcèlement sexuel subies principalement par les femmes, peu importe leur âge ou leur physique, dans l’espace public de la part d’inconnus de sexe masculin sont considérées comme un harcèlement sexuel de rue.

Ce comportement, qui n’a rien à voir avec de l’humour, des compliments ou toute forme de séduction, porte une atteinte inacceptable à la dignité et à la liberté des personnes visées qui sont souvent contraintes à baisser la tête, ne pas répondre, changer de trottoir

Harcèlement de rue et séduction ne doivent pas être confondus, alors que « la drague » se construit à deux avec respect et bienveillance, le harcèlement est la responsabilité d’un individu qui ignore volontairement l’absence de consentement de son interlocuteur en lui adressant des messages intimidants, insistants, irrespectueux, humiliants, menaçants, insultants en raison de leur genre, de leur orientation sexuelle, de leur couleur de peau ou de leur situation de handicap.

Nous devons toutes prendre conscience de ce « fléau » est lutter contre celui-ci. Nous devons faire valoir notre légitimité à être des femmes « libres » et nous ne devons pas subir ces regards, ces réflexions, ces humiliations !

Une femme engagée : Maître Tomasini Nathalie

L’avocate Nathalie Tomasini est une figure de la défense des violences faites aux femmes. 

Avocat au Barreau de Paris, a prêté serment en décembre 1989.

Exerce pendant 18 ans son activité en matière de droit des affaires et plus spécifiquement en droit immobilier.

Devenue en 2007 Directrice Juridique au sein de la branche immobilière d’un grand groupe financier, elle réintègre le Barreau de Paris en 2010 et décide, après avoir côtoyé la violence des banques d’affaires, de la crise immobilière et financière et de ses impacts sur le plan humain, de s’intéresser de plus près à cette violence initiale au sein de la cellule familiale : violence physique, harcèlement moral et violence psychologique.

Création en 2011 avec sa consoeur, Maître Bonaggiunta, du Cabinet BT & Associés pour lutter contre les violences faites aux femmes dans la sphère privée et professionnelle.

Formation (HEC) de coaching en 2016 pour maîtriser les outils de développement personnel et aider les victimes à affronter les procédures judiciaires ainsi que leur reconstruction.

Nathalie Tomasini, depuis 10 ans, a alerté la société française sur l’existence d’un fléau international, celui des violences conjugales et intrafamiliales, et sur la nécessité de faire avancer leur prise en charge en réfléchissant à la mise en place de nouveaux textes de loi en faveur des victimes et ce, à travers de grands procès médiatiques qui ont eu un retentissement international.

Un engagement européen : le 08 mars 2019, journée internationale des droits des femmes, Nathalie Tomasini a déclaré sa candidature aux élections européennes 2019, sur sa propre liste, À Voix Egales pour l’égalité des droits femmes / hommes.

A publié en 1999 un ouvrage « L’art et la Loi » aux éditions CEDAT

Co-auteur des ouvrages :
– « Acquittée » d’Alexandra Lange, édité en 2012 chez Michel Lafon ;
– « Le jour où j’ai dit Non », de Samia Jaber, édité en 2013, chez Michalon ;
– « Je voulais juste que ça s’arrête », de Jacqueline Sauvage, édité en 2017 chez Fayard ;
– « Une défense légitime », sur le Cabinet BT & Associés, co-écrit avec Janine Bonaggiunta, édité en 2020 chez Fayard.

 

L’affaire Bacot : Une affaire… – Tomasini & Avocats | Facebook

Extrait de la masterclass « L’Affaire Bacot » sur l’art de la plaidoirie pour les étudiants de l’ISD – Bing video

« Quand on veut protéger les agneaux,… – Tomasini & Avocats | Facebook

“Je veux être alignée avec les… – Tomasini & Avocats | Facebook