Tous les mois, un livre sera présenté par un membre de l’Association Prendre Son Envol, sur les victimes de violences, d’agressions ou de harcèlement. A vous cher lecteur de vous faire ensuite une opinion personnelle. Les livres exposés peuvent aider à comprendre les MECANISMES des victimes comme des personnes malveillantes ou malades.
Auteur/autrice : Mélanie Lecomte
ZOOM SUR : La fédération nationale des victimes de féminicides
La Fédération Nationale des Victimes de Féminicide a été crée par un groupe de familles dont la mère, la sœur, la fille a été tuée par la seule volonté d’un homme qui voulait les posséder. Nous sommes force de proposition pour contribuer à améliorer la législation sur les violences faites aux femmes en France. Nous accompagnons au quotidien les familles de victimes, souvent abandonnées sans réelle prise en charge. Pour cela nous souhaitons constituer un véritable réseau de soutien réunissant toute personne désirant participer à l’élaboration d’actions durables et constructives.
Antennes Relais
À travers cette initiative, notre but est de multiplier les chances de ceux qui en ont besoin. Apporter une aide concrète à chaque famille et victimes de violences conjugales avec le recrutement de référents départementaux relayant les activités de l’association.
Sensibilisation
Table ronde avec les différents acteurs de la chaine pénale afin de les sensibiliser à la parole des familles de victimes de féminicides.
Organisation de conférences et expo-graphies sur la thématique des violences faites aux femmes.
Notre Programme
Levée de fond auprès de mécènes pour Les familles les plus démunies.
Création d’un guide pratique pour faciliter les démarches des victimes suite au décès de leur proche.
Suivi psychologique et juridique des victimes
Lutte contre les Violences Conjugales
Organisation de campagnes de sensibilisation sur le mécanisme de l’emprise et du féminicide en entreprise.
Travail en réseau avec nos associations partenaires. La FNVF a signé plusieurs conventions dans le cadre de partenariats solidaires. Œuvrer ensemble permet de mieux accompagner les victimes.
Droit à l’avortement supprimé aux USA !
VORTEMENT AUX USA, NOUS NE VOULONS PAS PERDRE DES DROITS, NOUS VOULONS EN GAGNER ! APPEL UNITAIRE À MOBILISATION AUTOUR DU 2 JUILLET!
Suite à la décision de la Cour suprême des États-Unis sur l’avortement : le « Collectif Avortement en Europe, les femmes décident » dénonce une atteinte historique aux droits des femmes !
Cette décision était certes attendue, elle n’en est pas moins terrible : la Cour suprême vient de revenir sur l’arrêt historique Roe vs Wade qui reconnaissait depuis près d’un demi-siècle le droit à l’avortement sur tout le territoire des États-Unis.
LE DROIT DES FEMMES À DISPOSER DE LEURS CORPS EST ENCORE ET TOUJOURS MENACÉ !
Nous dénonçons cette décision patriarcale inacceptable et appelons à une mobilisation nationale le samedi 2 juillet !
Cette décision va permettre à de nombreux États d’interdire l’avortement sur leur territoire. Treize d’entre eux sont en mesure de le faire dès à présent avec effet immédiat tandis que d’autres pourraient légiférer en vue de restrictions. La moitié des États disent vouloir interdire l’IVG.
Cette considérable attaque contre les droits des femmes a été prise par une juridiction composée d’une majorité conservatrice et masculine. Elle aura, c’est évident, des répercussions néfastes au niveau international.
A l’heure où grâce à la mobilisation des féministes, des pays tels que l’Irlande, l’Argentine, la Colombie, obtiennent le droit à l’avortement, le risque est grand de voir cette impulsion s’inverser.
Nous assistons déjà à de nombreuses restrictions contre les droits des femmes en Pologne, Hongrie, Slovaquie.
Les femmes ukrainiennes, réfugiées en Pologne, se voient interdire le droit à l’avortement alors que celui-ci est légal dans leur pays !
En France, la montée de l’extrême droite et la présence de 89 député.e.s Rassemblement national à l’Assemblée nationale sont aussi une menace pour nos droits !
Les opposant.e.s à l’avortement n’ont jamais lâché prise en France !
Nous soutenons la demande de constitutionnalisation de l’avortement.
NOUS DÉNONÇONS CETTE DÉCISION PATRIARCALE INACCEPTABLE ET APPELONS À UNE MOBILISATION NATIONALE LE SAMEDI 2 JUILLET !
Féminicides de 2022: en leur mémoire » Nous sommes la voie de celles qui n’en n’ont plus »
En 2022, 52 féminicides conjugaux ont lieu dès le (nombre au 22 juin 2022), selon le Collectif Féminicides par compagnons ou ex 1 et 7 féminicides non conjugaux.
Janvier
- 1er janvier 2022 : Une femme de 45 ans est tuée à Nice, étranglée dans le coffre de sa voiture. Son ex-conjoint s’est rendu aux forces de l’ordre, un des enfants du couple a été mis en garde à vue2.
- 1er janvier 2022 : Éléonore P, une militaire de 27 ans, est tuée à coups de couteau par son compagnon de 21 ans, lui aussi militaire en Maine-Et-Loire. Elle avait porté deux fois plainte à la gendarmerie3.
- 1er janvier 2022 : Muriel P-M, 56 ans, est tuée d’une trentaine de coups de couteau en Meurthe-et-Moselle2.
- 7 janvier 2022 : Une femme et sa fille de deux ans sont tuées à Aubervilliers. L’homme de 29 ans avait déjà été condamné par la justice durant les années précédentes. La sœur de l’homme, présente sur les lieux, a été blessée mais a réussi à s’échapper4.
- 14 janvier 2022 : Amélie, 21 ans, avec sa voisine de 25 ans, Caroline, sont tuées à coups de couteau en Hérault. Le suspect dit avoir agi dans un état délirant dû à une prise de cannabis5,6.
- 17 janvier 2022 : Céline, 20 ans, est tuée de 18 coups de couteau par son ex petit-ami à Besançon. Elle avait déjà sollicité l’aide de la police en avril 20217.
- 22 janvier 2022 : Une femme de 22 ans est tuée par balle par son ex-compagnon de 28 ans en Nouvelle-Calédonie. L’homme, qui était déjà connu pour des faits de violence, s’est ensuite suicidé8.
- 28 janvier 2022 : Amanda Glain, 28 ans, est retrouvée étranglée dans la baignoire de son conjoint de 29 ans à Paris. L’homme, policier, avait déjà été mis en examen pour violence conjugale. Il a finalement été interpellé dans le Var9.
Février
- 3 février 2022 : Une femme de 31 ans a été tuée à Coignières (Yvelines) par son compagnon de 25 ans qui a ensuite essayé de dissimuler son corps. 10
- 16 février 2022 : Une femme sexagénaire est tuée à Amneville. Son conjoint, né en 1963, a reconnu les faits11.
- 17 février 2022 : Laura de Pradena Caceressus, 31 ans, est tuée à coups de couteau à Marmande. Le suspect avait déjà été condamné pour violence conjugale 12.
Mars
- 2 mars 2022 : Une femme de 46 ans est tuée à la suite de plusieurs coups de couteau en Corse par son petit-ami de 26 ans. L’homme s’est suicidé en se jetan par la fenêtre du 4ème étage lors de l’interpellation13.
- 2 mars 2022 : Une femme de 62 ans est tuée par trois tirs d’arme à feu par son mari14.
- 4 mars 2022 : Une femme est tuée de plusieurs coups dans la tête par son compagnon à Sainte-Marie. L’homme s’est ensuite suicidé en se jetant d’un pont15.
- 14 mars 2022 : Une femme de 27 ans est tuée par son ex-compagnon à Villefranche-sur-Saône. L’homme a ensuite tenté de se suicider16.
- 18 mars 2022 : Une femme de 75 ans est tuée par son compagnon à Arriance. L’homme de 64 ans s’est ensuite suicidé.
- 20 mars 2022 : Une femme de 28 ans a été tuée par strangulation à Villefranche-de-Lauragais.
- 22 mars 2022 : Une femme de 29 ans a été poignardée par son beau-frère à Villelaure
- 23 mars 2022 : Une femme de 51 ans a été étranglée par un homme. Celui-ci avait déjà commis un autre meurtre17.
- 26 mars 2022 : Une femme a été poignardée par son fils à Levallois-Perret.
- 28 mars 2022 : Une femme d’une cinquantaine d’année a été tuée à Roubaix par son conjoint devant leur fille de 17 ans qui a prévenu les secours. La victime avait déposé plainte le mois dernier et l’homme était déjà connu des services de police pour des faits de violence intra-familiale.
Avril
- 1 avril 2022 : Une femme de 44 ans est décédée suite aux coups de son conjoint à Saint-Étienne.
- 1 avril 2022 : Une femme est percutée volontairement par son conjoint en voiture alors qu’ils étaient en instance de divorce. Elle est décédée des suites de ses blessures à l’hôpital.
- 4 avril 2022 : Une femme de 47 ans et sa fille de 9 ans sont tuées par balle.
- 4 avril 2022 : Une femme de 76 ans est mortellement poignardée par son fils à Saint-Jean-de-Gonville (Ain). Il se suicidera par la suite18.
- 7 avril 2022 : Une femme de 39 ans est abattue d’une balle dans la tête par son compagnon à Saint Goazec (Finistère).
- 20 avril 2022 : Une femme de 46 ans est poignardée à mort par son ex compagnon devant son domicile à Maisons-Alfort ( Val de Marne )
Mai
- 1er mai 2022 : Une mère âgée de 36 ans est poignardée par son compagnon à Vaulx-en-Velin. 3 de leurs 5 enfants étaient présents19.
- Nuit du 7 au 8 mai 2022 : Une mère de 26 ans dont le corps a été retrouvé à l’arrière d’une fourgonnette à Bourgoin-Jallieu. Elle avait déjà été victime de violences conjugales de la part de son ex-conjoint qui l’a tuée20.
- 8 mai 2022 : Ce même ex-conjoint tue une autre de ses ex-conjointes à Grezieu-La-Varenne devant son domicile. Il s’est par la suite rendu à la police au commissariat de Vaulx-en-Velin21.
- Nuit du 14 au 15 mai 2022 : Frappée, étranglée et sans doute violée, une femme de 32 ans décède dans un jardin public à Béziers. Un SDF réveillé par ses hurlements, donne l’alerte. Il aurait ensuite été témoin d’une partie de la scène. Sur ses indications, un suspect est interpelé22.
- 16 mai 2022 : Une mère de 38 ans est poignardée par son ex-conjoint, dans son appartement, avenue Clemenceau à Béziers23.
- 20 mai 2022 : une femme de 60 ans est tuée par arme à feu par son conjoint, qui se suicide, à Bossay-sur-Claise24.
Juin
- 1er Juin 2022 : Une mère de 34 ans est tuée à coup de couteau par son conjoint, devant son fils de 9 ans, dans la ville de Nice. 25
- 12 juin 2022 : Une femme d’une trentaine d’années a été tuée par son conjoint, à coups de couteau, à son domicile à Blois. Elle a été retrouvée gisante dans le domicile familial, où se trouvait la fille du couple âgée de 7 ans.26
Une belle initiative pour dénoncer les violences faites aux femmes : L’Œil de la Photographie Marc Melki : #AprèsLesViolences
“Alors que nous sommes au lendemain du deuxième tour de l’élection présidentielle, une femme a encore été tuée le 14 avril dernier par son ex-compagnon.
C’est le 38ème féminicide depuis le début de l’année 2022…
Et pourtant le sujet des violences conjugales a été peu très peu évoqué par nos politiques durant cette campagne …
Malgré quelques notables avancées le bilan n’est pas bon, 113 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint en 2021, une tous les 3 jours.
La société semble prête à se mettre en mouvement contre les violences faites aux femmes, mais il manque une forte volonté politique et les moyens.”
Marc Melki
Marc Melki : Depuis le début des années 2000, j’ai été sensibilisé au sujet des violences faites aux femmes parce que la mère de mes enfants travaillait à l’époque pour la Fédération nationale solidarité femmes. Comme j’étais photographe, la FNSF m’avait confié une mission dans un centre d’hébergement pour femmes en Seine-et-Marne. J’y avais rencontré deux femmes incroyables que j’avais photographiées. Elles réhabilitaient des logements pour accueillir des victimes. Par la suite, Jérôme Giusti, alors l’un des premiers avocats bénévoles de Droits d’urgence qui a présidé l’association jusqu’en 2021, voulait depuis environ trois ans que l’on réalise un travail photographique sur les violences faites aux femmes.
Nous avons réfléchi à la manière dont nous pouvions le traiter. Lizzie Sadin a fait un travail remarquable sur les violences faites aux femmes à la fin des années 90 (ndlr : voir son sujet « Est-ce ainsi que les femmes vivent »), mais je ne souhaitais pas faire du reportage dans les commissariats, ni être dans l’actu, je ne voulais pas non plus photographier des femmes maquillées avec des faux bleus. C’est en lisant un article paru dans la presse que j’ai eu un déclic, il décrivait les moments clés où des victimes avaient eu le courage de partir. Je me suis dit qu’il était possible que ces femmes s’en sortent, et il était important de savoir comment. Le projet s’est ensuite dessiné rapidement, je devais partir à la rencontre de ces femmes et c’est grâce à Droits d’urgence que j’ai été mis en contact avec Led By HER – une association qui propose aux femmes victimes de violences une reconstruction professionnelle par l’entrepreneuriat.
9 Lives : Gwenaelle Thomas-Maire, vous êtes directrice générale de Droits d’urgence, Anne-Thalia Crespo quant à vous, vous êtes en contact direct avec les victimes de violences conjugales, pouvez-vous nous présenter l’association et nous parler de votre rôle ?
Gwenaelle Thomas-Maire : L’Association Droits d’urgence a été créée en 1995, elle est spécialisée dans l’accès au droit, de manière générale. Nous allons vers les publics en situation d’exclusion et nous les accompagnons par le droit. Ce qui est important de comprendre, c’est que lorsqu’on est en situation d’exclusion, ce sont les ruptures de droits qui viennent aggraver notre situation, jusqu’à devenir de plus en plus critique.
Notre mission est donc d’informer et d’aider les personnes en situation d’exclusion à faire valoir leurs droits. Depuis 2006, via la démarche d’Anne-Thalia, nous avons mis en place des actions destinées aux victimes de violences conjugales, nous avons ainsi commencé à construire un réseau de professionnels de différentes disciplines dans le 20ème arrondissement de Paris. Lorsque ces femmes arrivent, la première réponse sera généralement une prise en charge psychologique ou leur trouver un hébergement pour qu’elles soient en sécurité. Si nous sommes une première porte d’entrée, nous devons être en mesure d’orienter ces victimes. En 2017, nous avons mis en place une plateforme numérique dédiée aux victimes de violences conjugales, qui a été financée par la Fondation la France s’engage.
Le droit est fondamental. C’est la colonne vertébrale pour sortir des violences. Les victimes concernées ont besoin que des procédures civiles et pénales soient mises en place. Mais à côté de ça, il faut pouvoir travailler avec d’autres professionnels qui prennent en charge la partie sociale et psychologique.
Anne-Thalia Crespo : En effet, nous avons ouvert avec la Ville de Paris ce point d’accès aux droits dans le 20ème, et avons créé un accueil renforcé pour les victimes de violences conjugales. Elles peuvent ainsi venir en urgence à n’importe quel moment. Cet accueil a évolué avec le temps, avec les lois, grâce à l’accélération du mouvement #metoo et du Grenelle des violences conjugales en 2019. Année où l’on a commencé le décompte des féminicides. Ces dernières années on remarque un intérêt grandissant des pouvoirs publics. En 2006, c’était très différent, il est important de dire à quel point les réveils de la société se font et qu’on avance. À force d’en entendre parler, le grand public s’intéresse à ces questions, contraignant les politiques à réagir !
Il n’y a jamais eu autant de lois que depuis 2019. Il y avait des violences auxquelles on ne prêtait pas attention et qui aujourd’hui sont bien mises en valeur, comme les cyber violences par exemple.
Malgré toutes les discussions et les nombreux sujets dans les médias, pour beaucoup la violence conjugale ce sont les coups. La violence psychologique est peu prise en compte car très difficile à prouver, je ne parle même pas des violences économiques et administratives dont on ne tient absolument pas compte, qui sont pourtant très fortes parce qu’elles permettent l’emprise quasi immédiate, par exemple pour les victimes qui n’ont pas de titre de séjour. À ce titre, depuis 6 mois, nous formons les policiers parisiens des 18e, 19e et 20e arrondissement avec lesquels des liens se nouent, et ça change beaucoup de choses.
Marc Melki : C’est tout un maillage de compétences qui est nécessaire pour résoudre ce problème : la justice, la police, l’éducation… Je pense que c’est un des soucis que rencontrent les gouvernements successifs français. Quand une femme veut partir, elle ne sait pas où aller, nous en sommes encore là ! C’est pour cela que j’avais envie de développer ce sujet pour montrer et donner la parole à celles qui s’en étaient sorties.
Anne-Thalia Crespo : Moi, je me bats depuis des années ! Cela fait 12 ans qu’il y a un dispositif qui permet aux victimes de rester au domicile et d’expulser le conjoint violent. Je n’ai pas envie que ce soit aux femmes – les victimes – de partir dans des hébergements d’urgence. Il y a des rats, des cafards, souvent elles ont de jeunes enfants. Ça suffit la double, triple, quadruple violence. Et depuis très peu de temps, quand une plainte est déposée le conjoint est placé en garde à vue le temps de faire une enquête. Mais pour ça il faut qu’il y ait des marques. Quand une femme est violée et qu’elle ne peut pas le prouver car elle subit des viols depuis 4 ans tous les deux jours, c’est sa parole contre celle de son agresseur.
S’il s’agit de violences constatées, l’agresseur est systématiquement orienté vers un contrôle judiciaire, donc vers une audience déportée ou en comparution immédiate. Ce contrôle judiciaire va interdire au conjoint de revenir au domicile et d’entrer en contact avec la victime de quelque façon que ce soit, avec obligation de soins… Ceux qui ne respectent pas leur contrôle judiciaire vont en prison ! Alors pour éviter qu’ils retournent au domicile, il y a des hôtels sociaux qui ont été mis en place. Finalement, cela me choque moins que ce soit eux, plutôt que la victime avec ses enfants qui soient dans ces hébergements.
La victime ne peut pas s’en sortir seule. Elle s’en sort parce qu’elle trouve un réseau qui s’organise autour d’elle, qui va l’accompagner dans les démarches de réinsertion sociale, de réinsertion professionnelle, pour lui trouver un nouveau logement… Nous, par exemple, à partir du moment où une femme a une ordonnance de protection, nous lui trouvons un logement immédiatement. Mais il y a deux types de cas, le premier où une femme qui a vécu ces horreurs est dans l’urgence de quitter le foyer et de divorcer, parce que sa vie est menacée. Pour elle, l’urgence n’est pas de dénoncer les faits. Elle va se retrouver souvent sans ses enfants dans un hébergement éloigné, et va entamer les démarches de divorce. Mais elle ne se rend pas compte que le fait d’engager ces procédures va lui desservir. Le juge va la rendre coupable d’avoir abandonné sa famille et elle va tout perdre. Dans un second cas, on explique à la victime que la première démarche est de dénoncer les violences avant de partir. Sur la base de ces dénonciations, elle pourra se voir attribuer le domicile en urgence et avoir la garde des enfants et généralement en deux mois, on leur attribue un nouveau logement. En moyenne, 7 femmes sur 10 qui viennent nous voir sortent des violences grâce à un accompagnement suivi
Gwenaelle Thomas-Maire : Pour s’en sortir, il faut une première porte d’entrée. Il faut ensuite avoir des professionnels qui puissent les accompagner. C’est quand même un parcours du combattant, sur la partie juridique mais aussi la partie médicale, parfois parce qu’il y a les aspects psychologiques qui sont importants sur l’hébergement sur la question de l’autonomie financière et économique.
9 Lives : Marc, tu as débuté quelques portraits mais tu fais face à la difficulté de trouver des témoignages car cela peut mettre ces femmes en danger. Quelles solutions peuvent être mises en place
Marc Melki : On fait souvent face à ce problème en photographie, comment faire pour que les personnes acceptent d’être photographiées ? Ces femmes sont là pour donner d’elle, de leur expérience. Et effectivement, un des points pour lesquels ça bloque, c’est la difficulté de trouver ces femmes et c’est pourquoi j’avais pensé à faire une action solidaire avec des femmes qui prennent le relais. Parce que ça permet de porter leur parole.
Les quatre femmes que j’ai photographiées nous ont été trouvées par l’association Led By HER. Nous devons continuer à trouver des femmes qui accepteraient de témoigner. C’est possible, car nous sommes bien encadrés, mais il reste le problème du financement. Je reste convaincu que libérer la parole des femmes – celles qui arrivent à se libérer de ces carcans de la violence – vont aider d’autres femmes. Lorsqu’on a montré les quelques portraits faits c’est la force de ces femmes qui a été transmise. Si l’agresseur voit les photos, comment peut-il réagir et est-ce qu’il y a un risque ? Et c’est pour cela que je reprends un peu l’idée de faire incarner les témoignages par des personnalités, comme je l’avais fait pour #ExilIntraMuros.
« On n’est pas victime, on ne naît pas victime, on ne meurt pas victime, parfois, dans la vie, on le devient et on en sort. Ces femmes victimes de violences conjugales ont une force intérieure extrême, dont elles n’ont pas conscience, elles ne s’en rendent compte qu’après coup. Ce sont pourtant des héroïnes, des guerrières. Quand elles s’en sortent elles brisent leurs carcans, abandonnent le projet familial pour être libre, pour ne plus subir, pour ne plus être victime, pour que leurs enfants puissent vivre dans des conditions correctes ». – A.-T. C.
L’association « Prendre son envol » labélisé par la fondation des femmes !
En ce lundi matin, une bonne nouvelle nous arrive pour enrichir notre projet en faveur des femmes victimes de violences conjugales !
En effet, nous avons pris connaissance d’un retour positif de la part de la « Fondation des femmes » quant à notre adhésion à leur label, leur action et leur aide financière !
Ceux-ci est une excellente nouvelle ! Cette collaboration, va permettre à l’association d’acquérir une visibilité et une reconnaissance aux yeux des victimes que nous recevons, mais aussi auprès des institutions avec lesquelles nous travaillons.
A titre, personnel, c’est pour moi le résultat d’un travail rigoureux depuis bientôt deux années, sur ce magnifique projet, qui me tiens particulièrement à cœur.
La fondation des femmes prends en charge toutes les problématiques liées au droit des femmes:
violence faite aux femme, égalité homme-femme, précarité de la femme
L’objectif de la fondation est de récolter des dons auprès de mécènes, ou entreprises pour apporter un financement aux associations présentes sur le terrain.
GARD Prix et concours, le Département soutient fortement les droits des femmes.
À l’occasion des journées départementales des droits des femmes, le Conseil départemental, lance la première édition d’un prix pour une Égalité femmes-hommes. D’autres événements sont au programme.
Après deux ans d’absence dues à la crise sanitaire, ces journées reviennent sur le devant de la scène avec une vingtaine d’événements proposés jusqu’à la fin du mis d’avril. Sanseverino, le chanteur au grand coeur, amoureux du Gard et de ses causes, sera le parrain de la session 2022.
« J’ai bien évidemment une pensée pour les femmes ukrainiennes qui font les frais de cette guerre mais aussi pour les Femen qui dénonçaient depuis bien longtemps et à leur façon la folie de Poutine…. Vous avez remarqué que nous mettons femmes au pluriel dans notre communication. Il n’y a pas LA femme idéale, parfaite. Le 8 mars n’est pas la fête des parfumeurs et des fleuristes ! » explique l’élue en charge.
Pour Isabelle Fardoux-Jouve, conseillère départementale déléguée à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations est heureuse d’avoir enfin un peu de budget pour sa délégation. « Je portais une délégation sans budget lors de mon premier mandat. Maintenant que la présidente est une femme j’ai un budget ! L’idée est de donner un petit coup de pouce, d’aider le démarrage de belles initiatives qui seront dévoilées, par exemple, lors des concours du mois de mars et de novembre. »
Très simple, en version papier ou sur le net, l’inscription au premier concours de l’année, celui du mois de mars, est ouverte. Le concours du mois de novembre sera en lien avec la journée du 25 novembre contre les violences faites aux femmes. « Ces concours ont une histoire car nous y pensions déjà lors du premier mandat… Ça a débouché sur une plate-forme et sur l’Observatoire qui a été créé sous l’impulsion du procureur Éric Maurel. Peu de Départements l’on fait, tout cela est utile, nous avions besoin d’outils transversaux. »
En deux fois, les concours vont distribuer 20 000 euros aux lauréats. 5 000, 3 000 et 2 000 pour les trois premiers de chaque concours. Dès aujourd’hui vous pouvez participer au premier concours sur l’égalité femmes-hommes dans le Gard. Action innovante, particulièrement intéressante pour le territoire, favorisant dans son concept ou dans sa réalisation l’égalité femmes-hommes. Il suffit d’un numéro de Siret pour déposer un dossier et concourir. Les lauréats seront connus le 24 juin car vous pouvez déposer votre dossier jusqu’au 1er juin.
« L’engagement de ces associations nous est indispensable. Chacune d’entre elles est une richesse, un domaine d’expertise, un champ d’action sur lesquels nous construisons notre action commune : nous soutenons les actions en cours, nous encourageons l’innovation. Depuis les premières journées départementales en 2017, un long et beau chemin a été parcouru à leurs côtés » explique la président du Département Françoise Laurent-Perrigot.
Collecte de produits d’hygiène fondation des femmes dans les monoprix !
REJOIGNEZ-NOUS !
Rejoignez la grande collecte de produits hygiène et soin de la Fondation des Femmes à destination de femmes, mères et bébés en situation de précarité !
L’enjeu est crucial : en France, près de 5 millions de femmes vivent sous le seuil de pauvreté, souvent avec des enfants à charge. La crise sanitaire n’a fait qu’amplifier cette situation catastrophique.
Les produits collectés répondent aux besoins des femmes en situation de précarité mais surtout des familles monoparentales : gels douche, brosse à dents, couches pour bébé, coupes ongles, serviettes hygiéniques… une multitude de produits de première nécessité, qui seront collectés dans plus de 100 Monoprix en France !
En partenariat avec l’association MaMaMa qui lutte contre la précarité des femmes en situation de monoparentalité et leurs enfants et de nombreuses associations présentes en France, tous les produits collectés sont redistribués sur le terrain !
La Fondation des Femmes est à la recherche de bénévoles pour collecter un maximum de produits. Si vous êtes intéressé-e-s et disponible. Inscrivez-vous !
L’ANNÉE DERNIÈRE…
En juin 2021, la Fondation des Femmes mobilisait près de 800 bénévoles dont une centaine issu.e.s d’entreprises partenaires et plus de 400 nouvelles et nouveaux bénévoles. L’événement s’était alors déroulé dans 76 magasins dont 34 situés dans des villes en dehors de l’Ile de France.
Ce sont alors 530 000 produits qui avaient été collectés et redistribués aux associations pour qu’elles accompagnent des femmes et leurs enfants !
En 2022, on recommence. Grâce à vous, on espère aller encore plus loin pour faire reculer la précarité.
- SAINT-QUENTIN 22 rue de la Sellerie 02 100 SAINT-QUENTIN
- NICE Garibaldi 1/3 place Garibaldi 06 000 NICE
- NICE VICTOIRE 42 av Jean Médecin (BP 68) 06 012 NICE
- GRASSE Place Martelly 06 130 GRASSE
- CANNES 9 rue du Maréchal Foch 06 400 CANNES
- TROYES Zola 71 rue Emile Zola 10 000 TROYES
- CANEBIÈRE 8 cours Saint Louis 13 001 MARSEILLE
- ROND POINT 258 av du Prado 13 008 MARSEILLE
- AIX TANNEURS 10/12 rue des Tanneurs 13 100 AIX-EN-PROVENCE
- CAEN 45/49 bd Leclerc 14 011 CAEN
- LA ROCHELLE 30/36 rue du Palais 17 000 LA ROCHELLE
- BOURGES 8 avenue Peterborough 18 000 BOURGES
- DIJON 11 / 13 rue Piron 21 000 DIJON
- SAINT BRIEUC LES CHAMPS CC Les Champs 1 rue Ste Barbe 22 000 ST BRIEUC
- PÉRIGUEUX 10 place Bugeaud BP 5055 24 000 PERIGUEUX
- VALENCE 2 av Pierre Sémard 26 000 VALENCE
- BREST 49 rue de Siam 29 200 BREST
- TOULOUSE 39 rue Alsace Lorraine 31 000 TOULOUSE
- MARCHE TOULOUSE 1 Place Victor Hugo 31 000 TOULOUSE
- BORDEAUX SAINTE-CATHERINE Centre Commercial Promenade Sainte Catherine, 137 rue Ste Catherine 33 000 BORDEAUX
- BORDEAUX St CHRISTOLY CC St Christoly, 17 rue Père Louis de Jabrun 33000 BORDEAUX
- MERIGNAC Rue de la vieille Eglise 33 700 MERIGNAC
- MONTPELLIER Comédie 1 rue Maguelonne 34000 MONTPELLIER
- COLOMBIA Place du Colombier 35000 RENNES
- GRENOBLE Caserne Bonne 15 rue Marceau 38 000 GRENOBLE
- SAINT ETIENNE LIBÉRATION 16/20 rue du Général Foy 42 000 SAINT ETIENNE
- NANTES CALVAIRE 2 rue du Calvaire 44 046 NANTES
- ORLEANS LES HALLES 1 rue des Halles 45 000 ORLEANS
- ANGERS LES HALLES CC Fleur d’Eau 5 Pl de la République 49 100 ANGERS
- REIMS DROUET D’ERLON 34 rue Jeanne d’Arc 51 100 REIMS
- NANCY ST SEBASTIEN Centre Cial St Sébastien 54 000 NANCY
- LORIENT CC Nayel 11-12 rue A Nayel 56 000 LORIENT
- CROISÉ LAROCHE 1002 av République 59 700 MARCQ EN BAROEUL
- LILLE Tanneurs 80 rue Pierre Mauroy 59 800 LILLE
- PAU 5 Place Clémenceau 64 000 PAU
- BAYONNE 8 rue Orbe 64 100 BAYONNE
- STRASBOURG KLEBER 5 rue des Grandes Arcades 67 000 STRASBOURG
- COLMAR 66 rue des Clefs 68 000 COLMAR
- MULHOUSE EUROPE CC Porte Jeune 1 Bd de l’Europe 68 100 MULHOUSE
- GBL 27 rue de la République 69 002 LYON
- LYON LA PART DIEU 10-12 bd Vivier-Merle 69 003 LYON
- VILLEURBANNE 30 rue Jean Bourgey 69 100 VILLEURBANNE
- LE MANS Place de la République 72 000 LE MANS
- ANNECY Courier 65 rue Carnot 74 000 ANNECY
- ANNEMASSE CHABLAIS 3 Allée François Truffaut 74 100 ANNEMASSE
PARIS :
- FORUM DES HALLES 101 Porte Berger Forum des Halles 75 001 PARIS
- REPUBLIQUE 164 rue du Temple 75 003 PARIS
- SAINT PAUL 71 rue Saint Antoine 75 004 PARIS
- GOBELINS 13/15 av des Gobelins 75 005 PARIS
- SAINT MICHEL 24 bd St Michel 75 006 PARIS
- STANISLAS RASPAIL 124/126 bld Raspail 75 006 PARIS
- RUE DU BAC 35-37 rue du Bac 75 007 PARIS
- FONTAINE 52 rue Fontaine 75 009 PARIS
- MARGARET 91 rue du fbg Saint Denis 75 010 PARIS
- ROQUETTE 166 av Ledru Rollin 75 011 PARIS
- SAINT ANTOINE 99 fbg Saint Antoine 75 011 PARIS
- DAUMESNIL 215 rue de Charenton 75 012 PARIS
- ITALIE 83 av d’ITALIE 75 013 PARIS
- ALESIA ALI 129 rue d’Alésia 75 014 PARIS
- MONTPARNASSE 31 rue du Départ 75 014 PARIS
- BEAUGRENELLE 19 rue Linois 75 015 PARIS
- VAUGIRARD 340 rue Vaugirard 75 015 PARIS
- LA FOURCHE 43 av. de Clichy 75 017 PARIS
- DAMES 129 rue des Dames 75 017 PARIS
- LEVIS 13/15 rue de Lévis 75 017 PARIS
- TERNES 25 av des Ternes 75 017 PARIS
- ABBESSES 28 rue des Abbesses 75 018 PARIS
- UNIPOTEAU 32 rue du Poteau 75 018 PARIS
- BELLEVILLE 133 rue de Belleville 75 019 PARIS
- NATION 20 bd de Charonne 75 020 PARIS
- ROUEN 73 rue du Gros Horloge 76 000 ROUEN
- LE HAVRE 22 rue Casimir Perrier 76 600 LE HAVRE
ILE-DE-FRANCE :
- FONTAINEBLEAU 58 rue Grande 77 300 FONTAINEBLEAU
- LAGNY 9 rue Vacheresse 77 400 LAGNY
- VERSAILLES 5 rue Clémenceau 78 000 VERSAILLES
- SAINT GERMAIN 67 rue de Pologne 78 100 SAINT GERMAIN EN LAYE
- RAMBOUILLET 16 Place Félix Faure 78 120 RAMBOUILLET
- LA CELLE ST CLOUD 19 rue AR Guibert 78 170 LA CELLE SAINT CLOUD
- AMIENS 28 rue de Noyon 80 000 AMIENS
- LIMOGES 12 place de la République 87 000 LIMOGES
- BRUNOY 1 hameau Lachambeaudie 91 800 BRUNOY
- BOULOGNE 187 bd Jean Jaurès 92 100 BOULOGNE BILLANCOURT
- ISSY LES MOULINEAUX 57 rue du Gal Leclerc 92 130 ISSY LES MOULINEAUX
- MEUDON 41 rue de la république 92 190 MEUDON
- LES HUISSIERS 8/14 rue des Huissiers 92 200 NEUILLY SUR SEINE
- PORTE DE CHÂTILLON 6/12 av Pierre Brossolette 92 240 MALAKOFF
- LA GARENNE 53 bd de la République 92 250 LA GARENNE COLOMBES
- LEVALLOIS 20 rue Gabriel Péri 92 300 LEVALLOIS PERRET
- COURBEVOIE 10-12 rue de l’Abreuvoir 92 400 COURBEVOIE
- ASNIERES Marché 6 place des Victoires 92 600 ASNIÈRES
- MONTREUIL 19 av de la résistance 93 100 MONTREUIL
- SAINT OUEN 2/4 rue Garibaldi 93 400 SAINT OUEN
- SAINT MAUR 6/8 rue Baratte Cholet 94 100 SAINT MAUR
- ARCUEIL VACHE NOIRE CC la Vache Noire Place de la Vache Noire 94 110 ARCUEIL
- ALFORTVILLE 153 place Vaillant Couturier 94 140 ALFORTVILLE
- CHARENTON 75 rue de Paris 94 220 CHARENTON LE PONT
- VINCENNES 44 rue du Midi 94 300 VINCENNES
- VITRY 19 rue Marguerite Duras 94 400 VITRY
- VILLEJUIF 34 rue Jean Jaurès 94 800 VILLEJUIF
- SANNOIS 39 bld Charles de Gaulle 95 110 SANNOIS
- SOISY 2 avenue Mirabeau 95 230 SOISY sous MONTMORENCY
- ENGHIEN 46 rue du Gal de Gaulle 95 880 ENGHIEN
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Fondation des femmes
Prends en charge toutes les problématiques liées au droit des femmes :
- Violence faite aux femmes
- Egalité homme /femme
- Précarité de la femme
Basée à Paris depuis 2016, projets mises en place d’antennes régionales dans les grandes métropoles françaises tels que Bordeaux, Lyon, Nantes, Strasbourg ou encore Toulouse.
Le but de ses antennes et d’organiser et de relayer des événements issus du siège de la fondation à Paris, afin de rayonner de marnière plus large sur la portée des actions menées.
L’objectif de la « fondation des femmes » est de récolter des dons auprès de mécènes, ou entreprises pour apporter un financement aux associations présentent sur le terrain.
La fondation fonctionne avec une équipe fixe, accompagnée ponctuellement par des COPILOP qui sont des bénévoles engagés et les actions sont initiées et menées sur le terrain partout en France par le biais des ambassadeurs et des bénévoles.
Il s’agit de définir auprès des associations les besoins de celle-ci, de créer des récoltes de dons et de subventionner par la suite les appels à projet effectués par les associations de terrains.
3 modes d’actions :
- Soutient principal est le soutient financier
- Soutient matériel par le biais de local fourni à certaines associations ou encore de récolte de matériel d’hygiène redistribué auprès des associations.
- Soutient juridique avec un collectif d’avocat et de juriste
Les projets initiés par la fondation :
- Le train pour l’égalité
- Concours d’éloquence
- Nuit des relais
- Stand up
- Collecte de produits d’hygiènes en partenariat avec monoprix
- Pétition plan d’urgence pour l’égalité et le droit des femmes