Chronique littéraire de Août 2022

 

Dans ce livre une avocate spécialisée dans les droits des femmes battues tire la sonnette d’alarme sur la lutte des plaignantes face à la justice française.

Pousser la porte d’un commissariat permettra à une femme  de faire cesser les violences conjugales. Enclencher une  procédure judiciaire lui garantira protection et équité.
Ça, c’est ce que l’on croit.
Car, en réalité, trop souvent, la femme qui trouve le  courage de se tourner vers la justice signe pour un nouveau  calvaire.
Céline Marcovici, avocate, connaît bien ces femmes qui  osent dire stop mais se heurtent au labyrinthe de la  justice, à ses rouages, à sa méconnaissance des violences  conjugales, à son manque de moyens.

Son livre est  entrecoupé de témoignages bouleversants.
Beaucoup ont entendu cet étonnement dans le cadre d’un  tribunal : « Mais Madame, il fallait partir ».

Tous les Grenelle du monde n’y changeront rien : le sort  des femmes victimes de violences conjugales ne sera pas  allégé tant que la justice ne sera pas réellement formée  pour entendre leur souffrance, démultipliée au moment du  confinement.

«  Céline Marcovic livre un récit choc sur les difficultés rencontrées par les femmes battues pour faire valoir leurs droits devant la justice et la police. » Livres Hebdo

«  La présidente de l’association Avocats, Femmes et Violences y dissèque les failles du système judiciaire en matière de prise en charge des victimes de violences conjugales, entre imbroglios administratifs et manque de compréhension à leur égard. »  Madame Figaro

Ce livre est poignant et reflète malheureusement parfaitement, les manques du système judiciaire dans le prise en charge des femmes victimes de violences conjugales.