Pour comprendre: Le cycle de la violence conjugale

Dans une relation conjugale marquée par la violence, le cycle se répète plus ou moins régulièrement et s’accélère avec le temps. En voici le processus, inspiré du schéma du Regroupement provincial des maisons d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale.

 

PHASE 1 : L’ESCALADE
Mise en place du système d’emprise
L’agresseur exerce des pressions psychologiques, contrôle, isole la victime.
La victimese sent inquiète, tente d’améliorer le climat, fait attention à ses propres gestes et paroles.

PHASE 2 : L’EXPLOSION
Épisode de violences (quelle que soit la forme)
L’agresseur donne l’impression de perdre le contrôle de lui-même mais prend en fait le contrôle de la situation.
La victime ne comprend pas et tente de calmer la situation.

PHASE 3 : LE TRANSFERT
Minimisation de la violence
L’agresseur porte la responsabilité des violences sur sa partenaire.
La victime se sent responsable de la situation.

PHASE 4 : LA « LUNE DE MIEL »
Moyen utilisé par l’auteur pour reconquérir la victime
L’agresseur promet un changement.
La victime lui donne une chance, lui apporte son aide, constate ses efforts, change ses propres habitudes.

L’ACCÉLÉRATION DES ÉPISODES DE VIOLENCE LAISSE LA VICTIME DE PLUS EN PLUS ÉPUISÉE,
Dans la confusion quant à l’analyse de sa situation et des responsabilités, dans le doute sur ses capacités à s’en sortir. Il faudra un événement déclencheur pour que la victime comprenne que son conjoint cherche à la détruire et que sa vie (et celle de ses enfants éventuellement) est en danger.

 

La Gardoise Alexandra Lamy récompensée pour sa première réalisation tournée dans les Cévennes

La comédienne d’origine alésienne Alexandra Lamy a reçu le prix du meilleur unitaire au Festival de la fiction TV de La Rochelle, pour sa première réalisation « Touchées ». Tourné à Anduze, le beau téléfilm sur la reconstruction de femmes victimes de violences sera diffusé jeudi 22 septembre à 21 h 10.

Alexandra Lamy a fait mouche ! Samedi, au terme du Festival de la fiction TV de La Rochelle, la comédienne a reçu pour sa première réalisation, Touchées, qui traite des violences faites aux femmes et de leur reconstruction par l’escrime, le prix du meilleur unitaire.

Une récompense qui l’a, si l’on ose dire, énormément touchée. Et ce, d’autant plus qu’elle l’a reçue des mains de Sandrine Bonnaire, qui l’avait dirigée dans son propre premier long-métrage (J’enrage de son absence en 2012). Présidente du jury, cette dernière a elle-même été surprise par l’émotion en appelant sur la grande scène de la Coursive où avait lieu cette cérémonie de clôture, sa « sœur d’armes ».

Parcours croisé de trois victimes de violences conjugales et sexuelles

C’est précisément ce dont il est question dans Touchées : de sororité, de solidarité, d’émotion partagée. Adapté d’un roman graphique de Quentin Zuttion, paru chez Payot en 2019, le téléfilm suit le parcours croisé de trois victimes de violences conjugales et sexuelles qui tentent de se reconstruire, grâce à un atelier d’escrime thérapeutique proposé par une association d’aide aux femmes.

Il y a Lucie (Mélanie Doutey) qui a fui avec son petit garçon, un mari violent et en tremble encore de terreur ; Tamara (Chloé Jouannet) qui protège sa fragilité sous un blindage d’agressivité et d’excès; et Nicole (Claudia Tagbo) qui a perdu toute estime d’elle-même et vit, recluse, invisible, avec sa chienne. Autour de ce trio : un chœur de femmes blessées, désorientées mais debout.

Alexandra Lamy ne se laisse pas déborder par la profondeur de son engagement pour la cause des femmes, ni par son affection pour sa terre cévenole où elle a choisi de situer l’action de son film. Elle reste focus. Concentrée sur son sujet, qu’elle ne surplombe pas, ni n’écrase. Elle le cadre droit dans les yeux, à hauteur de femme, sans dogmatisme, ni misérabilisme. La caméra est à l’épaule, mais le point sur le cœur. C’est en sœur d’âme qu’elle filme ces « sœurs d’arme » (on y revient) ou plutôt qu’elle les embrasse du regard, en ce sens qu’elle les étreint dans un élan de sororité tout en cherchant à saisir dans son ensemble, ce qu’elles incarnent.

Plus que les violences en elles-mêmes, dont chaque jour nous rappelle l’insupportable réalité, c’est la reconstruction qui lui importe. « On fait quoi, après ? Voilà ce qui m’intéresse », confiait à Midi Libre, en février, Alexandra Lamy.

« Comment peut-on avancer ? En montrant mon film je me suis rendu compte que les hommes aussi étaient très touchés, bouleversés même… Je mets en scène des personnes qui ont subi des violences, des traumatismes, mais qui se bagarrent pour sortir la tête de l’eau et se reconstruire, et je crois que c’est ça qui touche. Je montre combien cela peut être long et dur de se remettre, qu’il faut du courage pour demander de l’aide, pour aller dans une association, pour parler… »

Patient, attentif, son film suit ce parcours vers la résilience, sans occulter ce qu’il comporte d’épreuve et d’échec. Il montre aussi qu’être aidé, cela s’apprend, cela peut toujours s’apprendre, et qu’il est toujours temps de se soigner, avant qu’il ne soit trop tard.

Un outil d’évaluation: le violentomètre

Le violentomètre est un outil d’auto-évaluation, avec 23 questions rapides à se poser, qui permettent de repérer les comportements violents et de mesurer si la relation de couple est saine ou au contraire, si elle est violente.

Créé en Amérique latine, le violentomètre a été repris et adapté en 2018 par l’Observatoire des violences envers les femmes du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, en partenariat avec l’Observatoire parisien de lutte contre les violences faites aux femmes et l’association En Avant Toute(s).

Présenté sous forme de règle graduée, le violentomètre rappelle ce qui relève ou non des violences à travers une graduation colorée par 23 exemples de comportements types qu’un partenaire peut avoir.

Il indique s’il s’agit d’une relation saine en vert, s’il s’agit de violences qui n’ont pas lieu d’être en orange, et les cas de danger ou demander de l’aide pour se protéger est nécessaire.

Bien qu’il ait été conçu au départ pour les adolescentes et les jeunes femmes, le violentomètre s’adresse à toutes et tous, femmes et hommes quel que soit leur âge.

Au verso du violentomètre, la définition du consentement est rappelée : « Le fait de donner son accord de manière consciente, libre et explicite à un moment donné pour une situation précise. »

Le violentomètre est disponible à l’Observatoire des violences envers les femmes de Seine-Saint-Denis.

 

Pour comprendre: le pervers narcissique

Un pervers narcissique ou une personne atteinte d’un trouble de la personnalité narcissique est une personne qui a une image dévalorisante d’elle-même et qui se valorise en rabaissant les autres. Les hommes sont plus souvent touchés que les femmes par la perversion narcissique.

Cette personne se donne l’apparence d’un être supérieur aux autres et ressent un besoin exacerbé de se faire admirer. Elle manipule les proches de son entourage et ne ressent aucune culpabilité lorsqu’elle blesse les autres.

Le pervers narcissique peut être un conjoint, un ami, un collègue ou même un membre de sa famille, avec qui on entretient un lien étroit.

Le pervers narcissique :

  • entretient une communication floue ;
  • change fréquemment d’opinion ;
  • raconte des mensonges ;
  • éprouve de la jalousie ;
  • est incapable d’avouer ses torts ou d’assumer la responsabilité de ses actes ;
  • est incapable de reconnaître les besoins ou les sentiments d’autrui ;
  • est continuellement en quête de reconnaissance ou de succès ;
  • présente parfois plusieurs visages, par exemple, le passage d’une profonde tristesse à la colère lorsqu’il est contrarié ;
  • n’est pas conscient du mal qu’il provoque. Cependant, l’influence qu’il exerce sur autrui est calculée.

La personne qui est victime du pervers narcissique :

  • ressent de la culpabilité ;
  • se sent dévalorisée ;
  • reçoit de nombreuses critiques ;
  • ne se sent plus elle-même ;
  • sent qu’elle doit faire attention à tout ce qu’elle dit et fait pour ne pas contrarier l’autre.

Causes du trouble de la personnalité narcissique

Les causes du trouble de la personnalité narcissique sont à la fois complexes et inconnues.

Une enfance dysfonctionnelle (enfants surprotégés, enfants sur qui on a des attentes extrêmement élevées, enfants abusés ou négligés) pourrait être en cause.

Il est possible qu’un désordre génétique ou neurobiologique soit à l’origine de ce trouble de la personnalité mais rien n’est à ce jour prouvé.

Complications chez le pervers narcissique

Lorsqu’il n’est pas traité, un trouble de la personnalité narcissique peut conduire à :

  • l’abus d’alcool ou de drogues ;
  • la dépression ;
  • des pensées ou des comportements suicidaires ;
  • des difficultés relationnelles ;
  • des difficultés au travail ou à l’école.

Personnes à risque de tomber dans la perversion narcissique

  • Les personnes qui ont une faible estime d’elles-mêmes ou qui sont en situation de dépendance affective ;
  • les personnes qui ignorent l’existence du trouble de la perversion narcissique ou celles qui ne conçoivent pas qu’elles puissent exister.

 

PODCAST. Victime de violences conjugales, Rachida tend désormais la main à celles qui en ont besoin

Violentée par son mari pendant 17 ans, Rachida a su s’en sortir. Aujourd’hui, elle soutient celles qui ont simplement besoin d’être crues.

En tout premier lieu, elles aimeraient qu’on leur dise “Je te crois”. Rachida ne veut pas cacher la vérité : elle savait que quelque chose n’allait pas chez cet homme rencontré à travers son travail.

En 2019, 142 310 personnes ont été victimes de violences conjugales en France selon le ministère de l’intérieur. Ces victimes sont à 88 % des femmes. 146 épouses, petites copines ou compagnes ont été tuées par leurs conjoints cette même année.

Au regard de son histoire, Rachida va nous faire suivre le parcours qu’elle a pris pour tenter de se faire entendre, de se protéger, de continuer à vivre avec ses 4 enfants après avoir été violentée pendant 17 ans par son mari. Rachida est une femme forte, rebelle, autonome. À la vingtaine, elle fait le choix de vivre sa vie. Elle quitte l’Algérie pour la France, avec la volonté de s’affirmer en tant que femme.

Au fil des 8 épisodes de cette série, à chaque étape de ce parcours, Rachida nous emmène rencontrer ceux qui l’ont cru, ceux qui l’ont sauvée, ceux qui lui ont dit de croire en elle, ceux à qui elle a dû se confronter aussi. Parce qu’aujourd’hui, Rachida est de nouveau une femme forte, rebelle et autonome, dont le cheval de bataille est de sauver les autres et de leur dire : Je te crois.

PODCAST. Victime de violences conjugales, Rachida tend désormais la main à celles qui en ont besoin (positivr.fr)

Chronique littéraire de septembre 2022

 

 

Donner tout son amour et tout son être à quelqu’un qui non seulement ne vous le rend pas, mais qui exige toujours plus de vous, cela vous parle ? Vous avez l’amour, ils ont un plan…

Ce sont les pervers narcissiques. Lisa est une jeune femme qui a vécu l’enfer. Celui de vivre emprisonnée psychologiquement et affectivement par celui qu’elle aime, de se sentir vide de toute énergie, de toute envie, de se voir mourir à petit feu. Celui de se laisser détruire sans rien dire.

Une psychologue qui a entendu parler de son histoire va demander à Lisa de raconter son vécu afin d’en écrire un livre. Ensemble, elles vont faire ressurgir de douloureux souvenirs, dans lesquels l’amour est sournoisement lié à la souffrance. Souvenirs dans lesquels Lisa se voit encore échapper au pire.

 

Lien pour commander le livre: Il disait qu’il m’aimait | Gena Loren

Soirée documentaire violences conjugales

« À la folie » : Marie Gillain face à un pervers narcissique pour M6

Diffusé le 6 septembre prochain, le téléfilm réalisé par Andréa Bescond et Éric Métayer ausculte avec justesse les violences psychologiques au sein d’un couple.

Forum des asscociations

 

 

Nous tenons à vous remercier pour l’engouement que vous avez porté à notre association en faveur des femmes victimes de violences conjugales. 

Le forum, était une première pour nous, et nous sommes profondément touchés et heureux que le message ai pu passer, que la cause que nous défendons soit reconnu du grand public comme « essentielle ».

Ces rendez-vous ou nous nous confrontons directement à la population sont pour nous fondamentaux pour adapter nos missions et les moyens de les mettre en œuvre. 

Notre visibilité sur le bassin Alésien est primordial pour nous faire connaitre, et pouvoir venir en aide à celles qui le souhaitent. 

Nous vous remercions, des encouragements, témoignages et mot bienveillants à l’égard de notre action. 

 

Valérie Bacot : qu’est-ce que le syndrome de la femme battue ?

PODCAST – Dès ses douze ans, Valérie Bacot est battue et violée par son beau-père, Daniel Paulette. À 17 ans, elle tombe enceinte de son bourreau avec qui elle va être contrainte de se marier et s’installer. Pendant des années, Valérie va vivre l’enfer et subir l’emprise incommensurable de cet homme.

Valérie Bacot arrivant au procès en compagnie de ses enfants le 21 juin 2021.

Quand Daniel Paulette s’installe au domicile familial des Bacot, dans le village de La Clayette (Saône-et-Loire), Valérie est heureuse. Au départ, la jeune fille trouve une source de réconfort auprès du nouveau compagnon de sa mère. « Daniel Paulette lui caresse les cheveux, la prend dans ses bras, lui fait faire ses devoirs », décrit Me Nathalie Tomasini, avocate spécialiste des violences faites aux femmes et avocate de Valérie Bacot, dans Les Voix du Crime

Pourtant, celui en qui elle trouve la protection qu’elle a tant cherché dans son jeune vécu, révèle peu à peu un tout autre visage : à douze ans, elle est violée pour la première fois. À ce moment, Valérie parle. Son bourreau est alors condamné à deux ans de prison pour agression sexuelle et non pour viol. La mère de Valérie vit mal la situation et la culpabilité s’installe dans l’esprit de sa fille.

Le répit est de courte durée. Dès sa sortie, Daniel Paulette retourne au domicile et les violences s’intensifient. À 17 ans, Valérie tombe enceinte de son bourreau. « On pourrait croire que sa mère va chasser Daniel et essayer de protéger et d’aider sa fille. Pas du tout, il n’en est rien. C’est exactement le contraire qui va se produire », poursuit Me Tomasini.

Celle qui est encore une adolescente est alors contrainte de s’installer et de se marier avec son violeur… mais le calvaire est loin de s’arrêter : « Daniel Paulette va lui imposer de se prostituer sur des aires d’autoroute. Imaginez ce qu’elle a pu endurer. » Sans mot dire, Valérie subit, jusqu’au jour où, à l’issue d’une passe violente, elle met un terme à cet enfer en tuant cet homme d’une balle dans la nuque.

On est à un niveau d’emprise et de contrôle incroyable

Me Tomasini

Féminicides : « Ce n’est pas vrai que les femmes ne parlent pas », dément la présidente de la Fondation des femmes

Anne-Cécile Mailfert dénonce un « relâchement » dans le travail des enquêteurs sur les violences conjugales depuis la fin des confinements dus au Covid. « Il faut parfois plusieurs plaintes pour qu’il y ait des enquêtes déclenchées », assure-t-elle.

Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

« Ce n’est pas vrai que les femmes ne parlent pas. Mais aujourd’hui, la société ne les écoute pas encore suffisamment », a réagi vendredi 26 août sur franceinfo Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes, alors que 122 victimes de féminicides ont été recensées en France en 2021, selon une étude du ministère de l’Intérieur. Ce chiffre est en hausse de 20% par rapport à 2020.

franceinfo : La majorité des femmes victimes de féminicide en 2021 avaient signalé subir des violences conjugales aux forces de l’ordre. Quelle est votre réaction ?

Anne-Cécile Mailfert : Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas vrai que les femmes ne parlent pas. Mais aujourd’hui, la société ne les écoute pas encore suffisamment et surtout, ne réagit pas suffisamment lorsqu’elle se rend compte que ces femmes sont victimes de violences. Parce que même lorsqu’elles vont le signaler à la police, il faut parfois plusieurs plaintes pour qu’il y ait des enquêtes déclenchées. Et la différence entre 2020 et 2021, avec 20% de féminicides en plus, nous la corrélons directement au fait que la police et la justice se sont concentrées sur ce sujet en 2020, avec le Covid et les confinements. Et on a ensuite vu un relâchement en 2021, avec d’autres priorités arriver, comme les rodéos urbains, qui sont venues embouteiller le travail des enquêteurs et de la justice. Alors qu’en 2020, on avait vraiment beaucoup parlé des violences conjugales, ce qui avait été très bénéfique puisqu’on avait vu une baisse des féminicides.

Le travail qu’il est peut-être nécessaire de faire est d’évaluer le danger qu’encourent ces femmes lorsqu’elles viennent porter plainte ?

Ce n’est pas forcément toujours facile, mais il y a quelques éléments déterminants. Par exemple, il faut toujours poser la question : Est-ce que cette personne possède une arme à feu ?, parce que l’on sait que c’est l’arme la plus utilisée dans les cas de féminicide. C’est déjà un premier élément déterminant, qui permet tout de suite de réagir. Il faut prendre les plaintes des femmes très au sérieux. Lorsqu’on parle d’une femme qui est en danger de mort, ça peut être vraiment très rapide.

« La plupart des féminicides sont commis trois semaines après la séparation. Le moment où la dame va porter plainte, c’est là qu’il faut immédiatement la protéger. »

Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes

à franceinfo

Isabelle Rome, la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, parle de chiffres « glaçants » malgré les moyens débloqués. Reconnaissez-vous un effort financier de l’État ?

Au vu du problème dont on parle, il y a vraiment très peu de choses débloquées en termes financiers. Par contre, c’est sûr qu’il y a une mobilisation de la société dans son ensemble et de l’État. On a vu des professionnels des services publics beaucoup plus mobilisés, des associations qui ont redoublé d’efforts, surtout pendant le confinement. Par contre, on voit quand même un relâchement.

« On entend peu Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, parler de ce sujet-là. Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti non plus, et ça se ressent sur le terrain. »

Anne-Cécile Mailfert

à franceinfo

Et quand on sait que depuis Me Too, il y a 66% de femmes en plus qui portent plainte, il aurait fallu embaucher 66% d’enquêteurs en plus.